Il n'existe aucun vaccin ni remède contre ce virus, qui se transmet par contact direct avec le sang, les liquides biologiques ou les tissus des sujets infectés, qu'il s'agisse d'hommes ou d'animaux, vivants ou morts. La France a accru sa "vigilance" en alertant notamment les médecins sur les symptômes de cette maladie, a annoncé mercredi la ministre des Affaires sociales, Marisol Touraine, qui n'a eu "connaissance" jusqu'ici d'aucun cas suspect en France.
"Il n'y a aujourd'hui pas de raison de s'inquiéter particulièrement", en France, mais il est évidemment nécessaire de faire preuve de vigilance (…) et c'est la raison pour laquelle j'ai engagé des procédures d'alerte, d'information et d'information aussi aux professionnels de santé", a déclaré Mme Touraine sur ITélé.
La ministre, également en charge de la Santé, a précisé qu'il "n'y a pas aujourd'hui nécessité de restriction" des voyages dans les pays d'Afrique de l'Ouest où des cas suspects ou avérés ont été rapportés. "En revanche, les voyageurs qui se rendent dans les pays concernés, en particulier la Guinée, doivent prendre un certain nombre de précautions, et nous avons alerté les médecins en France pour que face à certains symptômes, ils puissent penser à cette maladie pour que des soins soient apportés le plus rapidement possible", a-t-elle expliqué.