Les rumeurs les plus folles courent sur les négociations Transform 2015. Comme souvent dans ce cas, ce sont ceux qui en savent le moins qui en parlent le plus.
OUI, le SNPNC et l’UNSA négocient avec la Direction les moyens de générer les 20% d’économies demandées aux 3 catégories de personnels : PNC, PNT et PS.
NON, le SNPNC et l’UNSA n’ont encore rien signé. Et certainement pas les repos en escales ou les règles d’utilisation. Celles là mêmes sur lesquelles la Direction s’est basée pour construire les rotations de l’été et qu’elle s’est empressée d’envoyer aux syndicats non représentatifs qui en font largement l’écho.
Les rumeurs les plus folles courent sur les négociations Transform 2015. Comme souvent dans ce cas, ce sont ceux qui en savent le moins qui en parlent le plus.
OUI, le SNPNC et l’UNSA négocient avec la Direction les moyens de générer les 20% d’économies demandées aux 3 catégories de personnels : PNC, PNT et PS.
NON, le SNPNC et l’UNSA n’ont encore rien signé. Et certainement pas les repos en escales ou les règles d’utilisation. Celles là mêmes sur lesquelles la Direction s’est basée pour construire les rotations de l’été et qu’elle s’est empressée d’envoyer aux syndicats non représentatifs qui en font largement l’écho.
Sachez que nous avons refusé en bloc ces rotations qui reprenaient les règles que vous avez repoussées l’été dernier. C’est pour cette raison d’ailleurs que les nouvelles rotations été sont toujours bloquées et donc inaccessibles aux DDA d’avril.
Depuis le 1er jour, notre position n’a pas changé : nous ne dégraderons ni la rémunération ni les règles d’utilisation.
Nous sommes dans la dernière ligne droite des négociations. Après d’âpres discussions, des concessions de part et d’autre et une nouvelle copie avec une valorisation plus réaliste des efforts PNC, nous pouvions entrevoir la conclusion d’un accord après quelques ajustements.
Malheureusement, même si l’esprit des négociations est plus constructif depuis l’arrivée de la nouvelle équipe côté Direction, nous restons vigilants, et nous avons raison, car les réflexes restent les mêmes. Voyez vous même :
Vendredi dernier 9 février, en réunion, nous découvrons que la Direction, sous couvert d’une mesure concernant les journées Joker, avait réintégré la modification de tout le chapitre F (règles d’utilisation long courrier) : la copie indigeste de juillet !
La réorganisation de l’Entreprise est considérée par certains responsablescomme une occasion inespérée de devenir le pourfendeur du PNC.
Prêts à n’importe quoi pour être bien vus à la cour…
Des intrigues courtisanes entre chefs qui ne sont pas étrangères à l’état de déliquescence sociale, voire économique, de la Compagnie !
Sachant que depuis le début des négociations, le SNPNC et l’UNSA ont toujours mis comme préalable le maintien des conditions d’utilisation actuelles, c'est-à-dire la préservation du chapitre F de l’ACG, sachant que nous l’avons dit, répété et écrit à maintes reprises, une telle déclaration, du ressort de la mauvaise foi, voire de la provocation, ne pouvait être acceptée par vos syndicats qui ont mis fin à la réunion.
Nous disposons d’un éventail de mesures suffisamment large dans des domaines tels que les compositions d’équipage, les méthodes de service, les blocages de salaires déjà réalisés, le e-learning etc., pour ne pas avoir à toucher aux règles d’utilisation, ni au cœur de notre rémunération d’ailleurs.
Nos interlocuteurs ont entendu notre colère et ont modifié le tableau pendant le week end.
Le dialogue reprend mais nous restons en profond désaccord sur la valeur donnée à certaines mesures.
Si nous avons constaté un certain pragmatisme de la part de nos nouveaux interlocuteurs, en revanche, nous ne sommes pas certains qu’au niveau de la Direction tout le monde « tire dans le même sens ». Les avancées d’un jour avec les uns sont remises en cause le lendemain par les autres. Nous ne pouvons pas négocier sur de telles bases.
A ce stade un seul mot d’ordre pour le PNC :
Faire des économies !
Après le travail de sape de la confiance réalisé par le Directeur Général adjoint précédent, il serait temps de repartir sur des bases saines.
Nous espérons toujours arriver à un accord protecteur d’ici le 31 mars, même si, 20% oblige, il sera forcement moins disant que l’ACG 2008/2013. Mais le chemin est encore long…
Nous avons travaillé d’arrache-pied pendant des mois pour trouver des mesures permettant d’atteindre les 20% d’économies tout en préservant le métier et notre santé.
Le sujet est grave et ne se traite pas comme une partie de poker. A ce stade, soit la Direction reprend avec des méthodes de négociation loyales et honnêtes, soit elle portera la responsabilité d’un conflit massif et dur !
Le titre de notre prochain bulletin :
« Loi DIARD et
conflit à Air France »