Les navigants de Cityjet basés à Paris ont entamé, lundi 11 juin 2012, leur septième jour de grève. Ils demandent à l’Etat actionnaire son arbitrage.
Les navigants de Cityjet basés à Paris ont entamé, lundi 11 juin 2012, leur septième jour de grève. Ils demandent à l’Etat actionnaire son arbitrage.
Suite au refus de la direction de CityJet et d’Air France de fournir des garanties sur l’avenir de leur base d’exploitation parisienne, les pilotes, stewards et hôtesses de CityJet sont en grève illimitée depuis le 5 juin 2012. Selon le SNPL, « la participation à la grève est toujours aussi forte puisqu’elle dépasse 90% de participants ». Les navigants basés à Paris craignent pour la pérennité de leur compagnie qui est exclue de fait du périmètre du futur « pôle régional français » que souhaite constituer Air France en amalgamant Régional, Britair et Airlinair.
Pour le SNPL, « la direction de CityJet et d’Air France, propriétaire à 100% de sa filiale, explique l’absence de celle-ci dans le cadre de son plan de restructuration par le fait que la compagnie est de droit irlandais et qu’elle opère un réseau au-départ de Londres-City ». A leur demande, les représentants syndicaux de CityJet à Paris ont été reçus vendredi dernier (8 juin 2012) au ministère des transports pour demander l’intervention du gouvernement, actionnaire à 15,8% d’Air France, afin que la compagnie nationale maintienne les lignes que CityJet opère sur Paris-CDG au sein du groupe.
De leur côté, les organisations syndicales représentant les personnels navigants commerciaux et le personnel sol de la compagnie Régional estimant que la « création du Pôle Régional sera marquée par le désengagement partiel voire total de la compagnie Air France », appellent les salariés de la compagnie nantaise à se préparer « à cesser complètement le travail avant la fin du mois de juin 2012 ».