La compétitivité d'Air France sera cette année la priorité de son PDG. Alexandre de Juniac, a reconnu ce mercredi 8 février qu'il était impératif de renégocier les accords sociaux dans les plus brefs délais. Une déclaration faite à l'avant-veille d'un comité central d'entreprise destiné à proposer aux personnels la dénonciation des conventions de la compagnie. "Nous allons proposer aux instances du personnel vendredi un projet de dénonciation des conventions, qui ne vise pas à détruire le cadre mais à le rénover", a-t-il déclaré lors d'une audition devant la Commission de l'économie du Sénat.
La compétitivité d'Air France sera cette année la priorité de son PDG. Alexandre de Juniac, a reconnu ce mercredi 8 février qu'il était impératif de renégocier les accords sociaux dans les plus brefs délais. Une déclaration faite à l'avant-veille d'un comité central d'entreprise destiné à proposer aux personnels la dénonciation des conventions de la compagnie. "Nous allons proposer aux instances du personnel vendredi un projet de dénonciation des conventions, qui ne vise pas à détruire le cadre mais à le rénover", a-t-il déclaré lors d'une audition devant la Commission de l'économie du Sénat.
"Il n'est plus temps de tergiverser"
"Nous devons limiter le temps de la renégociation – malheureusement, nous n'avons pas beaucoup de temps – quand on a un résultat d'exploitation négatif de plusieurs centaines de millions d'euros, il est temps de prendre le sujet à bras le corps. Il n'est plus temps de tergiverser", a-t-il insisté.
Cette audition se déroule au moment où tous les syndicats du transport aérien sont en grève depuis le 6 et jusqu'au 9 février pour s'opposer à une proposition de loi votée en première lecture le 24 janvier par les députés.
Le texte veut notamment imposer aux grévistes des préavis individuels 48 heures avant le début d'un conflit. Le gouvernement invoque "un progrès pour le droit des passagers" qui permettra des prévisions de trafic affinées.
Le groupe Air France-KLM a annoncé en janvier un plan d'urgence visant à économiser deux milliards d'euros sur trois ans.
(Avec AFP)