A l'instar de United Airlines, Air France, ou encore Corsair Fly, de nombreuses compagnies aériennes ont ou sont sur le point d'adopter les tablettes. Que ce soit pour les pilotes ou pour les hôtesses de l'air. Au-delà du côté gadget, il y a toute une logique économique.
A l'instar de United Airlines, Air France, ou encore Corsair Fly, de nombreuses compagnies aériennes ont ou sont sur le point d'adopter les tablettes. Que ce soit pour les pilotes ou pour les hôtesses de l'air. Au-delà du côté gadget, il y a toute une logique économique.
Dans l'attirail traditionnel du pilote, la mallette est en passe d'être remplacée par une tablette. Chez United Airlines, on a fait le calcul : entre les manuels techniques de l'avion et les cartes de navigation, un pilote emporte sur chaque vol 12 000 feuilles de papier, 17 kg.
Un million de litres de kérosène économisé par an
Cette masse d'informations tient beaucoup plus facilement dans un iPad de 600 grammes où elle peut être actualisée en temps réel. A la clé, des réductions de coût : en équipant ses 11 000 pilotes, le groupe compte économiser plus d'un million de litres de kérosène par an.
Mais les tablettes pourraient aussi s'imposer chez les stewards et les hôtesses de l'air. A écouter le directeur informatique de Corsair Fly, où l'on est en train d'équiper les chefs de cabine, l'objectif est de raccourcir la transmission de l'information.
Remarques sur la nourriture, demandes de changement de place : les réclamations des passagers, qui mettent aujourd'hui jusqu'à 20 jours pour transiter jusqu'au siège de l'entreprise, pourront désormais être traitées deux heures après l'atterrissage.