La procédure de sauvegarde a été convertie en redressement judiciaire pour le comité central d’entreprise (CCE) d’Air France, a appris l’AFP de source proche du dossier. Le CCE d’Air France traverse une zone de fortes turbulences.
La procédure de sauvegarde a été convertie en redressement judiciaire pour le comité central d’entreprise (CCE) d’Air France, a appris l’AFP de source proche du dossier. Le CCE d’Air France traverse une zone de fortes turbulences.
Accusations de fraude entre 2007 et 2009, lutte syndicale acharnée, et querelles entre catégorie de personnel avaient déjà assombri le ciel du CCE. En outre, en 2009, un déficit cumulé de 15 millions d’euros sur la période 2005-2008 a été découvert.
En juillet dernier, il avait été sauvé in extremis de la cessation de paiement. Mais depuis le 5 février, une procédure de sauvegarde était enclenchée. Ce mardi 23 février, le tribunal de grande instance de Bobigny aurait prononcé son redressement judiciaire, selon des informations obtenues par l’AFP auprès de sources proches du dossier. Le CCE a obtenu une période d'observation de six mois, dont le début est fixé rétroactivement au 5 février dernier,
Cette décision induit des pouvoirs accrus de l'administrateur judiciaire, qui pourra désormais décider, avec l'autorisation du juge, de mettre en place de nouvelles mesures d'économies destinées à faire avancer le plan de restructuration, a précisé cette source.