L’Entreprise entretient aujourd’hui un climat social tendu, déroulant un plan basé sur la peur et le chantage. La Direction exige des efforts démesurés assortis de menaces sur l’emploi alors que la situation de l’entreprise s’améliore.
Confrontée à notre refus d’accepter des dégradations supplémentaires et anticipées de notre Accord collectif dont l’échéance se situe au 31 octobre 2016, l’Entreprise tente aujourd’hui de forcer les organisations syndicales représentatives à anticiper la négociation de l’accord et son application en faisant jouer la clause de révision de notre Accord collectif.
Dans un document qui nous est adressé conjointement aux injonctions de l’entreprise à négocier on peut trouver pêle-mêle :
– une augmentation drastique de nos heures de vol sur long courrier et moyen-courrier,
– la baisse de notre rémunération sur moyen-courrier et long courrier,
– la disparition des N70 sur long courrier,
– des temps d’arrêt réduits de 24h sur 22 rotations iso 4 aujourd’hui sur long courrier,
– des mesures sur la saisonnalité,
– une limitation mensuelle en heures de vol à 90h iso 80h sur long courrier et moyen-courrier,
– une réduction du nombre de jours OFF sur moyen-courrier,
– une augmentation du nombre de ON consécutifs sur moyen-courrier,
– suppression de l’accolement des OFF et des congés sur Moyen-courrier etc, etc…
Vous trouverez ci-dessous la réponse de l’Intersyndicale à l’Entreprise :