Pas moins de 5 190 nouveaux cas pour la dernière semaine de mai et 24 000 personnes depuis le mois de décembre 2013. Les autorités guadeloupéennes redoutent une épidémie de chikungunya de grande ampleur ayant des conséquences sanitaires et économiques désastreuses, alors que la saison des pluies n'a pas encore débuté.
Le virus transmis par les moustiques – qui se manifeste par de très fortes fièvres et céphalées – est apparu pour la première fois en décembre 2013 aux Antilles, dans la partie française de Saint-Martin. Il s'est depuis répandu dans une douzaine de pays du bassin caraïbe et commence à gagner la France et l'Europe.
Face à « cette phase de croissance exponentielle » de l'épidémie, la préfecture et l'Agence régionale de santé (ARS) ont appelé services publics et entreprises à se doter de « plans de continuité d'activité »