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EasyJet voit encore du potentiel de croissance en France

La compagnie aérienne à bas coûts britannique EasyJet voit encore un potentiel de croissance important en France, où la pénétration des "low cost" est inférieure de moitié à la moyenne européenne, a déclaré jeudi son directeur général pour la France, François Bacchetta.

La compagnie aérienne à bas coûts britannique EasyJet voit encore un potentiel de croissance important en France, où la pénétration des "low cost" est inférieure de moitié à la moyenne européenne, a déclaré jeudi son directeur général pour la France, François Bacchetta.

EasyJet, qui revendique la deuxième place en France derrière Air France avec plus de 10% du marché, compte notamment sur les deux nouvelles bases qu'elle ouvrira l'été prochain à Toulouse et à Nice, une réplique frontale au plan présenté par la compagnie historique qui cherche à reconquérir la clientèle des vols court et moyen-courriers.
Les compagnies "low cost", comme easyJet et l'irlandaise Ryanair, ne représentent que 20% du marché en France, contre plus de 50% en Grande-Bretagne et en Espagne, avec une moyenne européenne de 40%, a observé François Bacchetta.
"On continue à croître à un rythme soutenu parce qu'il y a de l'espace en France qu'il n'y en a pas forcément ailleurs", a-t-il dit lors d'un entretien accordé à Reuters.
Après avoir gagné un million de passagers par an pour atteindre 12 millions en 2011, soit près du double de 2008, easyJet table sur un peu plus de 500.000 voyageurs supplémentaires l'an prochain, ayant atteint "un certain palier", a expliqué François Bacchetta.
"C'est pour ça qu'on a eu besoin d'ouvrir de nouvelles bases: pour installer de nouveaux relais de croissance", a-t-il dit.
La compagnie britannique, dont 156 lignes desservent la France, ouvrira 16 nouvelles destinations en 2012, pour la plupart au départ de Toulouse et Nice.
EasyJet, qui a démarré ses activités françaises en 1996 avec une liaison Londres-Nice, avait ouvert une première base à Orly en 2002 lors de la disparition de la compagnie Air Lib, puis deux autres en 2008, à Roissy et à Lyon.
ON NAÎT "LOW COST"
Air France a ouvert début octobre une première "base de province" à Marseille dont le principe – utiliser des équipages habitant sur place – devrait lui permettre de réaliser des économies. Elle a prévu d'en ouvrir deux autres à Toulouse et Nice en avril, puis une quatrième à Bordeaux courant 2012.
François Bacchetta s'est dit "serein" face à cette perspective, estimant qu'easyJet dispose d'un avantage compétitif considérable en termes de coûts par passager.
"On naît low cost, on ne le devient pas", a-t-il observé. "Cela va stimuler le marché (…). Ne pas porter tout seul le développement du trafic est finalement une bonne nouvelle pour tout le monde".
A la différence de Ryanair, qui choisit souvent des aéroports éloignés des grandes villes et aux redevances moins élevées, easyJet fait décoller ses avions sur les mêmes pistes que les compagnies traditionnelles.
La définition du service rendu au client par easyJet : "Le prendre près de chez lui pour l'emmener là où il veut et non pas comme si on avait des mauvaises lunettes, à 100 km de là où il voulait se poser", a résumé François Bacchetta. "Ça marche très bien, mais ce n'est pas notre sujet".
D'autant plus qu'easyJet cherche à conquérir les hommes d'affaires, en augmentant les fréquences quotidiennes de ses vols, avec notamment sept vols quotidiens entre Roissy et Milan, et en améliorant sa ponctualité, dont François Bacchetta dit qu'elle a dépassé 80% ces trois derniers trimestres.
La clientèle affaires représente 20% des passagers d'easyJet en France, au-dessus de sa moyenne européenne de 17-18% qu'elle compte améliorer de trois à quatre points d'ici cingcinq ans.
EasyJet testera au printemps sur certains vols l'option d'attribution de places numérotées moyennant un supplément pour améliorer le confort proposé aux hommes d'affaires.
Cette option, qui pourrait remplacer l'enregistrement accéléré payant actuellement en place si les tests sont concluants, risque cependant de ralentir l'embarquement des passagers, un point clé pour les compagnies "low cost", dont le modèle économique repose sur la rotation intensive des avions.
EasyJet, qui possède une flotte de 204 avions – à 100% Airbus – discute notamment avec l'avionneur européen et Boeing sur l'achat éventuel des versions améliorées de leurs monocouloirs respectifs, l'A320neo et le 737Max.
"C'est normal qu'on fasse un tour de piste, mais on n'a pas d'urgence à décider", a dit François Bacchetta.

source : http://www.lesechos.fr

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