La France demeure "l'opportunité" de croissance en Europe pour les compagnies aérienne à bas coûts, estime le patron France d'easyJet, qui inaugurera le 21 mars deux nouvelles bases à Nice et à Toulouse quelques jours seulement avant l'ouverture de celles de sa grande rivale Air France."En France, il y a moins de concurrence que partout ailleurs en Europe. Le taux de pénétration des +low cost+ y est encore bien inférieur", a expliqué François Bacchetta dans un entretien à l'AFP. "La France est clairement en phase de rattrapage."
La France demeure "l'opportunité" de croissance en Europe pour les compagnies aérienne à bas coûts, estime le patron France d'easyJet, qui inaugurera le 21 mars deux nouvelles bases à Nice et à Toulouse quelques jours seulement avant l'ouverture de celles de sa grande rivale Air France."En France, il y a moins de concurrence que partout ailleurs en Europe. Le taux de pénétration des +low cost+ y est encore bien inférieur", a expliqué François Bacchetta dans un entretien à l'AFP. "La France est clairement en phase de rattrapage."
Avec 12 millions de passagers transportés l'an passé (+19% sur un an), des lignes toujours plus nombreuses, easyJet ne redoute pas la contre-offensive de la compagnie française qui entend clairement stopper l'ascension exponentielle et ininterrompue des transporteurs à bas coûts ces dernières années.
En six ans, easyJet a plus que doublé sa part de marché en France, passant de 5% en 2005 à 10,6% fin 2011, contre environ 50% pour Air France. A Nice et à Toulouse, la britannique détient même respectivement 20% et 16% de parts de marché.
Et elle ne compte pas en rester là. Avec l'ouverture des nouvelles bases -des aéroports où des avions de la compagnie sont postés à demeure – ce sont douze nouvelles routes qui vont pouvoir être lancées dont Nantes, Lille, Bâle-Mulhouse, Barcelone, Naples, Porto et Venise. Au total, easyJet proposera 170 destinations en France et en Europe.