La compagnie du groupe TUI qui a décroché des droits de trafic actuellement très convoités pour la capitale sénégalaise, compte sur Dakar pour sortir du rouge en 2014, si l’on en croit le journaliste Bruno Trévidic, dont ASI24 reprend l’article ci-dessous.
La compagnie du groupe TUI qui a décroché des droits de trafic actuellement très convoités pour la capitale sénégalaise, compte sur Dakar pour sortir du rouge en 2014, si l’on en croit le journaliste Bruno Trévidic, dont ASI24 reprend l’article ci-dessous.
La compagnie du groupe TUI, engagée depuis deux ans dans un plan de restructuration de la dernière chance, a été choisie parmi cinq candidats (Aigle Azur, Air Méditerranée, XL Airways et Europe Airpost) pour concurrencer Air France sur la ligne Paris-Dakar, où cette dernière prospère grâce à un quasi-monopole depuis dix ans.
« Cela faisait longtemps que nous attendions des droits de trafic sur Dakar », se félicite le PDG de Corsair, Pascal de Izaguirre. Outre le fait que les prix pratiqués y sont très rentables -les tarifs d’Air France démarrent à plus de 800 euros contre 499 euros annoncés comme prix d’appel pour Corsair.
"Cette nouvelle destination tombe à pic pour occuper ses B747, après les coupes franches opérées dans le programme. Face à l’envolée du prix du pétrole, ajouté à des surcapacités sur les Antilles, Corsair avait dû réduire la voilure au printemps, après avoir vu ses pertes se creuser. La compagnie avait même repoussé à 2014 son objectif de retour à l’équilibre, initialement prévu pour l’exercice 2012-2013.
Diviser les pertes par deux en 2012-2013
Corsair, qui ne communique pas ses chiffres, devrait terminer l’exercice avec une perte comparable à celle de 2011 (23,6 millions). « Notre objectif est de diviser ses pertes par deux sur l’exercice 2012-2013, pour revenir à l’équilibre l’année suivante », rappelle Pascal de Izaguirre.
L’arrivée de deux A330-200, en remplacement de Boeing 747, en décembre et février, devrait alléger la facture pétrolière, tout en résorbant la surcapacité sur les Antilles. L’accord commercial avec Air Caraïbes sera également poursuivi. « Il fonctionne bien », assure le patron de Corsair.
Enfin, la dépendance vis-à-vis des voyagistes en général et de TUI en particulier devrait se réduire au profit de la clientèle individuelle. « En 2014, TUI ne représentera plus que 15 % du chiffre d’affaires, contre 19 % en 2012 » , souligne Pascal de Izaguirre. En contrepartie de ces efforts, la maison-mère TUI versera courant 2013 le solde de la recapitalisation promise, soit 80 millions sur un total de 300 millions.
source : http://www.asi24.info