Création d’une base européenne, achat de nouveaux avions… Air France/KLM veut aller vite pour développer sa filiale à bas coût, Transavia dont les excellents résultats contrastent avec ceux plus en dents de scie du groupe franco-hollandais. Mais comment ? Cela reste une vraie question !
Malgré des pilotes qui s’étaient mis en grève en 2014 pour s’opposer au développement de Transavia, le groupe veut reprendre le projet comme il était défini à l’origine : ouverture d’une base en Europe, allongement de la durée de vol moyenne des pilotes et des coûts de fonctionnement plus faibles que sur Air France, KLM ou Hop!. Premier pilier de ce développement du low cost, l’acquisition de nouveaux avions. Elle a été confirmée par Matthijs ten Brink, le directeur général de Transavia Pays-Bas, qui vient d’expliquer au Wall Street Journal que "Le renforcement de la flotte est nécessaire pour pouvoir ouvrir de nouvelles bases opérationnelles hors de France et des Pays-Bas", parlant de l'achat de 20 appareils dont 17 attribués à Transavia Europe. Mais il a été immédiatement démenti par la direction générale du groupe ! Voilà un beau souci de cafouillis de communication, qui prouve que le fameux plan de développement de la low-cost ne doit pas être aussi clair que cela même si, dans le même temps, Air France – KLM confirme que Transavia devrait à horizon 2020 disposer de 80 avions, contre 50 à l'été 2015. Et le groupe précise que d'ici 5 ans, Transavia France devrait posséder 40 appareils contre 21 à l'heure actuelle.
Mais pour que Transavia Europe puissent voir le jour, les pilotes devront, via les syndicats, accepter des mesures plus contraignantes sur Transavia que sur les autres compagnies du groupe. Pour l’heure, la situation est tendue entre Air France et ses pilotes et tout nouveau mouvement social serait dramatique pour la compagnie et les pilotes eux-mêmes.
Source : deplacementspros.com