Suite à la dernière communication de Marc Rochet et de notre Directrice Générale Muriel Assouline, la compagnie ne peut plus nier que les affaires reprennent.
Un nouvel avion arrive en fin d’année ainsi qu’une nouvelle destination. Un recrutement incessant de CDD et d’Upranker est aussi en cours. Il est donc impensable que notre APC (Accord de Performance Collective) continue jusqu’en décembre alors que ceux de nos collègues PNT et PNC d’Air Caraïbes se termine en juin.
Il y a un sérieux manque de considération de nos PNC alors que cela fait déjà deux ans que nous nous serrons la ceinture pour certes garder notre travail, mais aussi pour garder le leur!
La compagnie dit vouloir un dialogue constructif alors qu’ils n’ont à ce jour répondu à aucune de nos demandes.
La lettre sur la revalorisation du SMMG (Salaire Mensuel Minimum Garanti) est encore sans réponse. Nos juristes sont sur le coup, et nous irons en justice si la compagnie refuse de nous répondre. Ils s’obstinent à dire que notre SMMG doit comprendre nos commissions et qu’avec les commissions nous sommes au-dessus du smic. Si un PNC ne vole pas, revient de carence ou de maternité il n’a pas de commissions. Il a donc son SMMG seul qui est en dessous du SMIC, ce qui est illégal !!
Nous n'avons à ce jour aucune date de NAO (Négociations Annuelles Obligatoires). La compagnie refuse par ce biais de nous laisser exposer nos demandes.
La compagnie se plaint d’une flambée des prix du kérosène mais l’essence augmente aussi pour nous PNC. Le coût de la vie augmente, mais ni nos salaires ni nos perdiems ne suivent l’inflation.
On nous demande toujours plus de travail, mais en étant toujours moins payés !
Il est temps que ça cesse, il est temps que la compagnie nous prenne au sérieux et ait un minimum de considération et d’écoute pour ses PNC.
Mr Rochet précise dans son mail : « Oui nous allons améliorer des points de rémunération pour tenir compte de notre environnement, ceci de façon réfléchie et responsable ; Mais, je préfère le dire nous ne pouvons pas nous permettre d’aller dans l’excès ».
Nous ne demandons rien d’excessif, simplement des conditions de travail dignes, légales et respectables.
Notre travail sur ces points débutera dès notre première réunion au CSE du 11 mai
en coopération avec la CGT-French Bee et le SNPL.
L’équipe SNPNC Frenchbee
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