L'avionneur américain et la compagnie étendard tricolore ont célébré hier la livraison du 60ème Boeing 777 version passagers à la compagnie française. Le nouvel appareil, un 777-300ER à rayon d'action étendu, a atterri ce matin à Paris.Boeing et Air France ont célébré hier la livraison du 60ème Boeing 777 version passagers à la compagnie française. Le nouvel appareil, un 777-300ER à rayon d'action étendu, a atterri ce matin à Paris.
L'avionneur américain et la compagnie étendard tricolore ont célébré hier la livraison du 60ème Boeing 777 version passagers à la compagnie française. Le nouvel appareil, un 777-300ER à rayon d'action étendu, a atterri ce matin à Paris.Boeing et Air France ont célébré hier la livraison du 60ème Boeing 777 version passagers à la compagnie française. Le nouvel appareil, un 777-300ER à rayon d'action étendu, a atterri ce matin à Paris.
Le tout nouveau Boeing 777-300ER d'Air France mise sur le confort. Il offre 468 sièges en configuration trois classes. Sa toute nouvelle cabine dispose en classe Affaires de 14 sièges convertibles en position allongée d'une longueur de deux mètres et dotés d'un système de divertissement de bord avec écran de 38 cm au format 16/9e. En classe Premium Voyageur, dite « Alizé », la compagnie propose également 32 fauteuils à coque fixe, qui offrent 40% d'espace supplémentaire par rapport aux sièges de la classe Voyageur.
Membre de Sky Team, Air France exploitera ce 777-300ER entre Paris et les départements français d'outre-mer de l'Océan Indien (St-Denis de la Réunion) et des Antilles (Fort-de-France et Pointe-à-Pitre). D'ici l'été prochain, 62 Boeing 777 d'Air France seront en service pour le transport de passagers, ainsi que deux 777 Cargo.
« Le 777-300ER est 19 % plus léger que son concurrent le plus proche. Considérablement plus économe en carburant, il produit 22 % de CO2 en moins par siège et affiche un coût d'exploitation inférieur de 20 % par siège, » détaille son constructeur. Des arguments qui portent. En 2011, les ventes du 777 ont été exceptionnelles, avec 200 commandes émanant de 22 clients. Ce score a effacé le précédent record de 2005 avec 154 avions commandés.
Le cap des 100 appareils vendus franchi en 2013
Preuve du bon positionnement de l'appareil : la cadence de production du 777 affiche actuellement un niveau jamais atteint. Elle devrait même augmenter de 20 % à l'automne prochain, « ce qui permettra de construire 8,3 avions par mois contre 7 actuellement », souligne Boeing qui compte franchir dès l'an prochain le cap des cent 777 par an. De qui étoffer un peu plus le palmarès de ce programme 777 qui, à ce jour, la enregistré 1.367 commandes de la part de 64 compagnies.
De fait, la bataille fait rage sur le marché des gros-porteurs long-courriers de 350 à 400 sièges. Estimé à 2.100 appareils à l'horizon 2020, ce marché est nettement dominé aujourd'hui par le Boeing 777-300ER mais Airbus affiche de grandes ambitions. Comme sur le segment des monocouloirs avec l'A320neo, Airbus a dégainé le premier, en annonçant au Salon du Bourget de juin 2011, une motorisation plus puissante pour son futur A350-1000, la version allongée de la famille A350, attendue pour 2017. Dans son collimateur, le Boeing 777-300 ER, la plus belle vache à lait de Boeing, que l'A350-1000 promet de surclasser, en faisant miroiter un gain de consommation de carburant de l'ordre de 20 %. De quoi faire réfléchir les compagnies aériennes, qui doivent de toute façon patienter jusqu'en 2018-2019 pour obtenir des créneaux de livraisons, tant chez Boeing que chez Airbus.