Après British Airways, Iberia, Air Berlin, c'est Alitalia qui a quitté l'association des compagnies aériennes européennes (AEA) pour protester contre l'attitude de certains membres de l'AEA à l'égard des compagnies du Golfe. Toutes les transporteurs qui ont quitté l'AEA sont partenaires des compagnies du Golfe.
Les compagnies du Golfe ont bel et bien semé la zizanie en Europe. Après British Airways, Iberia, Air Berlin, c'est selon plusieurs sources Alitalia qui a quitté l'association des compagnies aériennes européennes (AEA). Toutes ces compagnies ont toutes dans leur capital un transporteur du Golfe, Qatar Airways pour IAG la maison-mère de BA et d'Iberia, Etihad pour Air Berlin et Alitalia. Une séparation alors qu'Air France-KLM et Lufthansa poussent depuis des mois Bruxelles à agir contre les distorsions de concurrence dans le transport aérien, en visant en particulier les aides que reçoivent les compagnies du Golfe.
Si certains de ses membres dénoncent publiquement les aides publiques reçues par les compagnies du Golfe, l'AEA a toujours demandé la mise en place d'un terrain de jeu équitable dans le transport aérien, sans citer aucune compagnie.
«Notre position n'est pas en phase avec celle des autres membres de l'AEA sur certains sujets importants. Nous pensons notamment qu'une libéralisation globale de notre secteur est fondamentale pour notre croissance future, et nous ne voulons pas compromettre ce point fondamental. Nous avons constamment tenu une position en faveur de la concurrence. Nous avons, par exemple, soutenu la demande de Norwegian de voler vers les Etats-Unis. Et, depuis des années, nous appelons à la fin des règles de propriété et de contrôle des compagnies aériennes [un transporteur ne peut, dans la quasi-totalité des pays, être achetée par des investisseurs étrangers, Ndlr] qui étouffe la concurrence et le choix des consommateurs», avait déclaré IAG à l »'époque.