La compagnie aérienne française, qui accuserait une perte annuelle de 25 millions d’euros en Corse et qui multiplie les déboires en justice depuis deux mois face aux 45 CDD qui demandent leur intégration, aurait l’intention de réduire ses activités sur l’île de Beauté, d’après Les Echos.Selon le quotidien économique, Air France aurait informé sa partenaire Air Corsica qu’elle n’assurerait plus ses vols en escale à partir du 1er avril 2012.
La compagnie aérienne française, qui accuserait une perte annuelle de 25 millions d’euros en Corse et qui multiplie les déboires en justice depuis deux mois face aux 45 CDD qui demandent leur intégration, aurait l’intention de réduire ses activités sur l’île de Beauté, d’après Les Echos.Selon le quotidien économique, Air France aurait informé sa partenaire Air Corsica qu’elle n’assurerait plus ses vols en escale à partir du 1er avril 2012.
En effet, comme elle l’affirme depuis des mois, la compagnie se retrouve face à d’importantes difficultés en Corse avec des pertes estimées à 25 millions d’euros par an et des coûts d’escale deux fois plus élevés qu’en métropole. Si cette information se confirme, la compagnie régionale devrait embaucher le personnel d’Air France pour faire face à l’accroissement d’activité.
D’autre part, Air France aurait annoncé au syndicat son intention de remplacer progressivement les CDD embauchés l’été par des sous-traitants. Difficile de ne pas voir dans cette décision une conséquence directe du conflit qui oppose la direction à 45 CDD qui réclament leur titularisation depuis deux mois et à qui les tribunaux de prud’hommes de Bastia et Ajaccio ont donné raison. Air France est d’ailleurs sous le coup d’une astreinte de 66.000 euros par salarié pour chaque mois de retard.
Mais Air France ne parle aucunement de quitter la Corse. Aux côtés d’Air Corsica, elle négocie en effet avec les élus locaux le prochain contrat quadriannuel qui sera effectif le 1er avril 2012. Elles agitent tout de même le chiffon rouge, menaçant de réduire leur programme de vols, si elles n’obtiennent plus de 100 millions par an (au lieu de 65 millions de subventions actuellement).