Du boulot, il ne va pas en manquer. Depuis fin décembre, Jean-Claude Boulet, 68 ans, spécialiste de la gestion de crise, conseille Pierre-Henri Gourgeon, patron d’Air France. Ce communicant discret, cofondateur de l’agence de publicité BDDP dans les années 1980, est très recherché par les entreprise traversant des passes difficiles. Avec la société qu’il a montée, Harrisson & Wolf, il a déjà assisté les patrons de Total, de Danone ou encore Axa. Voilà deux ans, il était au chevet de Daniel Bouton lors du scandale Jérôme Kerviel à la Société Générale. Sa mission à Air France ?
Du boulot, il ne va pas en manquer. Depuis fin décembre, Jean-Claude Boulet, 68 ans, spécialiste de la gestion de crise, conseille Pierre-Henri Gourgeon, patron d’Air France. Ce communicant discret, cofondateur de l’agence de publicité BDDP dans les années 1980, est très recherché par les entreprise traversant des passes difficiles. Avec la société qu’il a montée, Harrisson & Wolf, il a déjà assisté les patrons de Total, de Danone ou encore Axa. Voilà deux ans, il était au chevet de Daniel Bouton lors du scandale Jérôme Kerviel à la Société Générale. Sa mission à Air France ?“Défendre mon image et celle de la compagnie”, confie en privé Pierre-Henri Gourgeon, qui ne fait plus confiance à son directeur de communication, François Brousse, depuis le crash du vol Rio-Paris. Or, depuis, les ennuis se sont succédés. Début novembre, les pilotes ont failli faire grève et menacé d’en appeler à l’arbitrage de Nicolas Sarkozy afin d’obtenir une réforme profonde des procédures de sécurité. Et mi-janvier, un audit a dévoilé un trou de plus de 15 millions d’euros dans les caisses du comité central d’entreprise. “Nous allons demander des explications au patron d’Air France”, a tempêté le secrétaire d’Etat aux Transports, Dominique Bussereau. Pierre-Henri Gourgeon et son nouveau gourou ont intérêt à répéter avant la convocation.
Source : Capital – N°211 – février 2010
Notre commentaire : Un boulet en plus ?
Depuis juin 2009, la communication d’Air France traine des boulets. L’image de la compagnie a souffert tout dernièrement encore lorsque le service com, croyant pratiquer une ouverture, s’est fait piéger comme un perdreau de l’année au sujet des passagers corpulents. Mais, dans la période d’austérité budgétaire que l’on oppose aux PNC, est-il raisonnable de recourir aux services onéreux d’un cador de la communication ? Préserver le cash nous dit-on ? Pas à tous les étages manifestement…