En mai 2010, les éditions Oh! publiaient l'ouvrage de Roland Môntins et Jean-Michel Caradec'h (journaliste), racontant 54 heures de prise d'otage. C'était à Alger, le 24 décembre 1994. Quatre terroristes s'étaient emparés d'un avion d'Air France avec à son bord 173 passagers…
En mai 2010, les éditions Oh! publiaient l'ouvrage de Roland Môntins et Jean-Michel Caradec'h (journaliste), racontant 54 heures de prise d'otage. C'était à Alger, le 24 décembre 1994. Quatre terroristes s'étaient emparés d'un avion d'Air France avec à son bord 173 passagers…
Ce n'est que le 26 décembre que l'avion finira par atterrir, après deux jours cloué au sol de l'aéroport d'Alger, à Marignane. À 17 h 12, le GIGN, emmené par Roland Môntis, chef de groupe, donnera l'assaut. L'Assaut, c'est le nom du livre et c'est également le nom du film réalisé par Julien Leclercq, qui sortira en mars prochain. À l'époque, 21 millions de téléspectateurs avaient eu les yeux rivés à leur écran.
Tous les otages furent sauvés et dix gendarmes du GIGN furent blessés. Pour Julien Leclerc voici l'occasion de reprendre ce fait divers, pour lui donner une dimension tout autre. Au menu de la distribution, Vincent Elbaz et Mélanie Bernier… « Les terroristes revendiquent la libération de leurs camarades d'armes et exigent le décollage immédiat de l'avion. Mais ce n'est finalement qu'après de longues négociations diplomatiques tendues entre les gouvernements français et algériens et l'exécution de 3 passagers que l'avion quitte l'aéroport d'Alger. »
Source : ActuaLitté.com – Cécile Mazin – 17 décembre 2010
Rappel :
La prise d'otages du vol Air France 8969 (AF8969) reliant Alger à Paris, par quatre islamistes algériens membres du Groupe islamique armé (GIA), se déroula entre le 24 et le 26 décembre 1994 et se solda par la mort des quatre terroristes à Marseille lors de l'assaut du GIGN, et par celle de trois passagers, exécutés pour faire pression lors des négociations avec les gouvernements algérien puis français. L'objectif présumé de l'attentat était de faire exploser l'avion en vol au-dessus de Paris ou de le faire écraser sur Paris.
La prise d'otages a débuté à Alger, où l'appareil, un Airbus A300 de 220 passagers, stationne deux jours ; l'avion décolle ensuite vers Paris mais doit faire une escale à Marseille pour ravitaillement en carburant, au cours de laquelle l'assaut réussi du GIGN met fin au détournement. Treize personnes sont blessées lors de l'assaut. Cet événement a entraîné l'arrêt des vols Air France vers l'Algérie jusqu'en 2003.
Deux livres ont été publiés par les témoins de cette prise d'otage : le livre de Roland Môntins et Jean-Michel Caradec'h précité mais aussi celui de Claude Bertaud, hôtesse à bord du vol, publié aux éditions Jean-Cladue Lattès (54 heures d'angoisse).