Les deux compagnies ont accepté d'ouvrir des discussions sur un accord commercial il y a déjà presque un an. Elles sont difficiles et Air France-KLM prévient qu'il ne faut pas s'attendre à un dénouement dans les prochaines semaines. Si dénouement il y a.
Les deux compagnies ont accepté d'ouvrir des discussions sur un accord commercial il y a déjà presque un an. Elles sont difficiles et Air France-KLM prévient qu'il ne faut pas s'attendre à un dénouement dans les prochaines semaines. Si dénouement il y a.
Les discussions entre Air France-KLM et Etihad Airways (Abou Dhabi) sur un possible accord commercial traînent en longueur. Dans un mois, en juin, cela fera déjà un an que les deux compagnies ont commencé à se parler, même si les discussions n’ont été dévoilées qu’en mars. En effet c’est lors de la dernière assemblée générale de l’association internationale du transport aérien (IATA), à Singapour, que le président d’Air France-KLM Jean-Cyril Spinetta a accepté d’ouvrir « des discussions informelles pour voir s'il y a du sens économique à imaginer ».
Vendredi, lors de la publication des résultats trimestriels, Philippe Calavia, le directeur financier d’Air France-KLM, a précisé qu'il ne fallait pas s'attendre à un dénouement dans les prochaines semaines.
"Nous continuons à discuter avec Etihad. Nous nous efforçons de trouver un accord qui satisfasse les deux parties", a t-il déclaré. Cet accord "n'interviendra pas dans les prochaines semaines. C'est un processus long. Il n'y a pas, pour l'heure, d'échéance fixée", a-t-il ajouté. Et de préciser même que ces négociations étaient difficiles. Vont-elles aboutir ?
Air Berlin dans la boucle
Elles sont en effet compliquées. Car outre des accords de partage de codes entre Paris et Abou-Dhabi, et d’autres destinations françaises et européennes d’un côté et en Inde, Pakistan et en Afrique de l’est de l’autre, elles portent aussi sur un partenariat entre Air France-KLM et Air Berlin, la deuxième compagnie allemande dans laquelle Etihad vient de prendre près de 30% du capital. Le but et de rabattre des passagers allemands d’Air Berlin voyageant en long-courrier vers les hubs d’Air France-KLM de Roissy et d’Amsterdam. Ceci à partir de 2013
Par ailleurs, Air France aimerait que l’entretien de la flotte d’Etihad en pleine croissance soit confié à Air France Industries.En revanche, en mars, Jean-Cyril Spinetta avait été formel. « Une prise de participation n'est pas du tout envisagée ».
source : http://www.latribune.fr