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Air France : Juniac dans les turbulences

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Nouveau trou d'air en perspective pour Alexandre de Juniac, ancien Directeur de Cabinet de Christine Lagarde à Bercy que l'Elysée a propulsé il y a un mois à la tête d'Air France. juniac, qui doit prendre les commandes de la compagnie le 15 novembre, devra expliquer à la Commission de déontologie de la fonction publique le rôle qu'il a joué dans le rapprochement entre Air France et Alitalia en 2009, alors qu'il était aux finances.

Nouveau trou d'air en perspective pour Alexandre de Juniac, ancien Directeur de Cabinet de Christine Lagarde à Bercy que l'Elysée a propulsé il y a un mois à la tête d'Air France. juniac, qui doit prendre les commandes de la compagnie le 15 novembre, devra expliquer à la Commission de déontologie de la fonction publique le rôle qu'il a joué dans le rapprochement entre Air France et Alitalia en 2009, alors qu'il était aux finances.

La loi interdit en effet à un membre de cabinet ministériel d'être nommé à un poste de direction dans une société qui a été sous son contrôle. En 2010, il avait déjà été recalé par la commission de déontologie à la succession d'Anne Lauvergeon à la tête d'Areva, au motif qu'il s'était occupé de l'entreprise alors qu'il était aux finances.

C'est à vous décourager de pantoufler tranquillement.

Source : Le Canard enchaîné – N°4750 – 09 novembre 2011

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Air France : Ça crashe

Air France, toujours. Viré comme un malpropre, le 17 octobre, de la direction de la compagnie, Pierre-Henry Gourgeon a reçu la bagatelle de 1,4 millions d'euros d'indemnités de licenciement.

Il s'agit, paraît-il, d'un prix d'ami. Car, conforté en juin dernier, le débarqué aurait pu, paraît-il demandfer beaucoup plus. il s'est contenté de deux ans de salaire, juste de quoi payer ses impôts, a fait discrètement savoir son entourage. Même pas doré à l'or fin le parachute !

Source : Le Canard enchaîné – N°4750 – 09 novembre 20111


Air France : Plan de Départ Non Volontaire…

Dans le cadre d’une interview accordé à Paris-Match le 6 août 2011, Pierre-Henri Gourgeon, fraîchement reconduit à la tête d’Air France-KLM, dévoilait son "jardin très secret". A la question de la journaliste, Anne-Sophie Lechevallier, « Avez-vous déjà consulté un psy ? », il répondait : « Non, faute de temps peut-être. Je préfère les sièges de cockpit aux divans »…

Monsieur le Directeur général a été servi : un siège de cockpit éjectable vient de lui être offert par le Conseil d’Administration bien en avance sur l'horaire prévu. Qu’on se rassure : l’engin est doté d’un parachute scintillant en forme de retraite chapeau qui lui permettra une longue, très longue analyse…


Air France : Pierre-Henri Gourgeon poussé vers la sortie

Air France  : Pierre-Henri Gourgeon poussé vers la sortie

Le patron exécutif d'Air France-KLM  devrait être remercié lundi à l'occasion d'un conseil d'administration extraordinaire qui débutera à 16 heures. Cette éviction marque la fin d'un combat à fleurets mouchetés qui se déroulait depuis trois mois maintenant au sommet du groupe. La décision aurait été annoncée au principal intéressé lors d'un comité des nominations qui s'est tenu vendredi après-midi.

 Une brutalité qui surprend au sein même de l'entreprise et ne s'explique peut-être par uniquement par les turbulences économiques traversées par le transporteur tricolore.

Dans le nouveau scénario, Jean-Cyril Spinetta, qui avait lâché les commandes opérationnelles du groupe en 2009 pour conserver les fonctions de président du conseil d'administration, reviendrait temporairement aux manettes. Les fonctions de directeur général du groupe n'auraient pas encore été attribuées. Le plus probable seraient qu'elles reviennent à Jean-Cyril Spinetta, mais d'autres scénarios étaient hier encore à l'étude. Une chose est sûre, la nomination d'Alexandre de Juniac, l'ex-directeur de cabinet de Christine Lagarde à Bercy, qui se faisait attendre, n'est pas remise en cause par ces changements. Bien au contraire. Le nouveau venu qui devait obtenir la direction générale d'Air France, obtiendrait finalement le poste de PDG de la compagnie française

Face aux risques d'un nouveau trou d'air dans le transport aérien, à la moindre compétitivité d'Air France face à la concurrence, à l'endettement qui se creuse, le plan d'économies de 700 à 800 millions d'euros pas an proposé par le patron exécutif d'Air France et d'Air France-KLM depuis 2009, a visiblement laissé les actionnaires, partisans de mesures plus fortes, sur leur faim. « Il est vrai, note un observateur, qu'Air France ne va pas bien du tout à force de repousser les réformes structurelles en matière de coûts que Spinetta comme Gourgeon n'ont jamais menées, le langage social primant ».

Pierre-Henri Gourgeon a d'ailleurs plutôt bien géré la grève des mécaniciens cet été et s'apprêtait à essayer de déminer le conflit annoncé avec le personnel navigant commercial pour les vacances de la Toussaint. Il pouvait également s'enorgueillir de la mise en oeuvre réussie du plan Base de province, qui vise à redynamiser l'offre court-courrier de la compagnie. Reconduit en juillet, il devait cesser de combiner ses deux fonctions le 1er janvier pour ne plus diriger que le holding.
Manoeuvre

Si les résultats de la compagnie pour le prochain trimestre s'annoncent mauvais, si la grogne des Néerlandais, estimant insuffisants les efforts de restructuration d'Air France par rapport à KLM, a pesé, Pierre-Henri Gourgeon ferait surtout les frais d'une manoeuvre orchestrée par Jean Cyril Spinetta, afin de conserver le pouvoir. Ce dernier aurait ainsi fait alliance avec l'ancien patron de KLM, Leo Van Wijk, obtenant son soutien en contrepartie de l'abandon du plan d'intégration prévu de KLM, lequel aurait donné moins d'autonomie à la compagnie hollandaise. Selon nos informations, le sort de Pierre-Henri Gourgeon aurait été scellé en fin de semaine en accord avec l'Elysée.

Quoiqu'il en soit, on peut s'interroger sur les conséquences de cette valse de fauteuils pour un transporteur déjà mal en point, dont le cours de Bourse a atteint son cours le plus bas ces dernières semaines : l'entreprise ne vaut plus qu'un milliard et demi d'euro, soit le prix d'une demi-douzaine de long-courriers… « On débarque Pierre-Henri Gourgeon sans que sa succession soit réellement organisée, c'est contre-productif, on ne comprend pas un tel empressement », poursuit cet observateur.

En outre, Alexandre de Juniac, l'ancien directeur de cabinet de Christine Lagarde à Bercy, qui a passé onze ans au sein du groupe de défense Thales, comme directeur général adjoint, était le choix de Pierre-Henri Gourgeon. Jean-Cyril Spinetta lui préférait Lionel Guérin, président d'Airlinair, de Transavia France et de la Fédération nationale de l'aviation marchande, grand connaisseur du transport aérien. Après un duo Spinetta-Gourgeon en froid depuis plusieurs mois déjà, le nouveau tandem Spinetta-de Juniac, devra visiblement lui aussi composer. A la direction d'Air France, ce dimanche, on se refusait à tout commentaire.
MARTINE ROBERT ET FRANÇOIS VIDAL

SOURCE: http://www.lesechos.fr


Alexandre de Juniac à la tête d'Air France en janvier

Soumis par snpnc le 04 octobre 2011

La messe est dite… sauf coup de théâtre. Selon nos informations, après des semaines d'atermoiements et de bouleversements, un consensus s'est enfin dégagé sur le choix d'Alexandre de Juniac, pour occuper la fonction de directeur général d'Air France à partir du 1er janvier 2012.

Âgé de 49 ans, cet ancien directeur général adjoint du groupe de défense Thales puis directeur de cabinet de Christine Lagarde à Bercy, remplacera Pierre- Henri Gourgeon, qui lâchera les commandes d'Air France pour conserver celles d'Air France-KLM qu'il combine aujourd'hui. Un dossier dans lequel n'est pas intervenu l'État, premier actionnaire avec sa participation de 15,7 %.

La semaine dernière, après plusieurs réunions et discussions tenues dans un cadre informel, Jean-Cyril Spinetta, président non exécutif des conseils d'administrations d'Air France et d'Air France-KLM, et le comité de nomination composé de Jean-François Dehecq, Patricia Barbizet, Jean-Marc Espalioux et Cornelis Van Lede (le représentant de KLM) ont donné leur feu vert à la nomination d'Alexandre de Juniac, le candidat poussé par Pierre-Henri Gourgeon. « De manière informelle, la décision a été prise. Maintenant il faut respecter la procédure », explique un proche du dossier. Un conseil d'administration extraordinaire d'Air France-KLM va être convoqué (pas avant quinze jours le temps de trouver une date qui convienne aux 15 administrateurs) pour approuver le choix. Outre les membres du Comité de nomination, Jean-Cyril Spinetta, Pierre-Henri Gourgeon, les Hollandais de KLM, le consensus sur le nom Alexandre de Juniac réunit aussi le puissant Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL). Initialement hostiles à une candidature qu'ils interprétaient comme un parachutage politique, les pilotes ont validé le choix d'Alexandre de Juniac en juillet, après que Pierre- Henri Gourgeon leur a indiqué qu'il comptait entourer son poulain par deux hommes clés de la maison : Bruno Matheu, 48 ans, aujourd'hui directeur général délégué commercial d'Air France- KLM, et Alain Bassil, 57 ans, directeur général adjoint maintenance d'Air France-KLM.

Consensus lent à se desssiner

Considéré comme le cerveau du groupe, Bruno Matheu, candidat lui aussi à la direction d'Air France, est appelé à seconder Alexandre de Juniac. « Ce ticket n'a pas été encore validé dans les discussions de la semaine dernière », précise une source informée, qui ne voit pas néanmoins d'obstacle majeur.

Derrière ce ticket, se cache même le coup d'après de la future organisation du holding. L'idée, en effet, est qu'Alexandre de Juniac succède ensuite à Pierre- Henri Gourgeon à la tête du holding Air France-KLM au plus tard en avril 2014, selon plusieurs sources (un an avant la fin de son mandat, selon un engagement oral qu'il aurait pris) et que dans le même temps Bruno Matheu remplace Alexandre de Juniac à la direction d'Air France.

« Plus qu'un DG d'Air France, le profil recherché était quelqu'un pouvant diriger, dans un second temps, le holding, lequel devrait intégrer à terme Alitalia. L'expérience d'Alexandre de Juniac tant dans le monde de l'entreprise en particulier chez Thales où il y a passé onze ans de 1998 (Thomson-CSF initialement) à 2009, que dans le jeu institutionnel des cabinets ministériels l'a emporté », explique un bon connaisseur du dossier. Chez Thales, il était promis à la succession du PDG Denis Ranque, avant de se heurter en 2009 à l'intransigeance de Dassault, le nouveau partenaire industriel du groupe qui n'en voulait pas.

Le consensus sur son nom a mis du temps à se dessiner. S'il a semblé presque assuré à certains moments (fin juin notamment), il s'est complètement fissuré par la suite avec la montée en puissance d'un autre prétendant, Lionel Guérin, 54 ans, président- fondateur de la compagnie régionale Airlinair, PDG de Transavia France, la filiale low-cost d'Air France, et aussi président de la Fédération nationale de l'aviation marchande (Fnam). Ce grand professionnel du secteur avait le soutien de Jean-Cyril Spinetta qui l'apprécie énormément.

Opposition « irrationnelle »

Mais limiter l'option Guérin à ses seuls liens avec le président du groupe est une erreur. « De la dizaine de candidats auditionnés par le comité de nomination, c'est lui qui a réalisé la meilleure prestation. Son plan de réforme dès début 2012, a séduit, notamment Jean-François Dehecq, qui a apprécié son profil d'entrepreneur », explique un proche du comité de nomination, pourtant favorable à Alexandre de Juniac. « Pour autant, si tout le monde voyait bien Lionel Guérin à la tête d'Air France, certains doutaient qu'il puisse prendre la tête d'Air France-KLM », poursuit-il.

Par ailleurs, « le choix de Lionel Guérin, qui peut être interprété comme un candidat interne aurait été plus difficile à faire accepter à Bruno Matheu », assurent plusieurs sources internes.La finale opposant Alexandre de Juniac et Lionel Guérin a mis en lumière des divergences au sommet du groupe entre Pierre-Henri Gourgeon, qui soutenait le premier et Jean-Cyril Spinetta, favorable au second. Une opposition, qualifiée par beaucoup « d'irrationnelle avec des grosses questions d'ego » entre deux hommes qui se connaissent depuis plus d'un quart de siècle et qui pilotent le groupe depuis quatorze ans. Dès le départ, au printemps Pierre- Henri Gourgeon a, semble-t-il, mal manoeuvré. « Il voulait Juniac. Mais au lieu de faire part de son choix à Spinetta, son président, comme il aurait dû le faire, il est d'abord allé voir l'intéressé. Spinetta, qui plus est privilégiait une solution interne, en a pris ombrage », reconnaît un proche des deux hommes. S'en suivirent des positionnements de principes, dans lesquels les deux hommes se sont enfermés. « En droit, en étant associé aux travaux du comité de nomination, Spinetta est un acteur clé sur les questions de gouvernance, explique un administrateur indépendant, mais dans la mesure où Pierre-Henri Gourgeon devra travailler avec le futur DG d'Air France, le choix ne peut pas se faire contre lui. Sinon l'entreprise court à la catastrophe. »

Tout est dit. Chez les partisans de Gourgeon, on estime qu'en tant que patron exécutif du groupe, Pierre-Henri Gourgeon a un rôle prépondérant à jouer dans la gouvernance. D'autant qu'il est convaincu de la pertinence de son choix qu'il juge nécessaire. La résistance de Spinetta a été interprétée comme une velléité de reprendre la main sur le groupe, après avoir lâché les manettes exécutives en 2009 et soutenu Gourgeon pour lui succéder. En face, les pro-Spinetta assurent au contraire que Gourgeon a voulu choisir son dauphin en catimini, en forçant le choix du comité de nomination, séduit initialement par Lionel Guérin.

Si cet épisode va laisser des traces entre Jean-Cyril Spinetta et Pierre- Henri Gourgeon, le consensus obtenu va soulager de nombreux cadres, qui regrettaient l'absence de décision.


Comment gouverner Air France ?

Comment gouverner Air France ?
Mais de quoi s’agit-il vraiment ? J’avoue m’être un peu perdu dans les méandres de l’organisation de ce groupe complexe. En haut de la pyramide, il y a la holding Air France/KLM, la seule qui présente ses résultats, et ils ne sont pas très brillants. Elle est gouvernée par un conseil d’administration avec un Président : Jean Cyril Spinetta et un Directeur Général ou CEO : Pierre Henri Gourgeon qui cumule également le poste de Directeur Général d’Air France. Le Conseil d’Administration du groupe est composé de 15 administrateurs : 11 français dont 3 nommés par l’Etat français et 4 néerlandais. Autant dire tout d’abord que les hollandais ne pèseront que très peu dans la future nomination. Or pourtant le futur Directeur Général d’Air France aura un poids déterminant dans ce groupe car il représentera bon an, mal an les 2/3 de l’activité.

De quels pouvoirs réels jouira-t-il ? Là est la question. Il sera certainement coincé entre les contraintes de la compagnie Air France et celles du groupe. Est-on certain que Mr Hartmann le CEO de KLM s’entendra avec lui comme en son temps Jean Cyril Spinetta s’entendait avec Leo Van Wijk le patron de la compagnie batave au moment de leur rapprochement. Qui va diriger le Comex du groupe ? Cela revient à l’évidence à Mr Gourgeon. Mais alors quelle sera la mission du DG d’Air France ?

Ce n’est bien entendu pas à moi à répondre à cette délicate question, d’autant plus que l’on peine à identifier la « vision » de la compagnie, voire du groupe AF/KL. L’impression extérieure est que le but premier de cet ensemble est de durer. Pris en tenaille entre des forces puissantes : les mentalités très différentes des deux principales compagnies, la gestion sociale surtout prégnante du côté français, la fuite de clientèle vers des concurrents aussi variés que les « low costs » et les grands transporteurs du Golfe, la gestion des innombrables filiales parmi lesquelles 3 transporteurs aériens français dont un "simili low cost » et 1 compagnie hollandaise, et la participation active à une alliance mondiale, on ne voit pas les priorités se dégager.

Certes la réduction des coûts est un objectif récurrent, mais comment le réaliser de façon significative ? D’autant plus que l’exemple ne vient pas vraiment d’en haut. La rémunération de Mr Gourgeon est fixée à 750 000 € par an à laquelle s’est ajoutée une part variable de 562 500 € au titre du dernier exercice. Difficile dans ces conditions de prêcher de manière convaincante la nécessité de faire des sacrifices. Alors, comme il est particulièrement ardu de faire baisser les charges de structure, la politique suivie par la compagnie semble être de faire payer le client en lui fournissant un produit sans cesse moins onéreux et donc sans cesse plus dégradé. Sauf qu’à ce petit jeu on fait fuir encore un peu plus les clients exigeants ou ceux qui savent comparer le rapport qualité/prix avec les concurrents « low cost ».

Où est la grande ambition de ce grand groupe ? Force est d’avouer qu’on ne la voit pas. Comment alors le nouveau Directeur Général pourra-t-il mobiliser le personnel ? Quel langage devra-t-il tenir pour conduire ses troupes au travers de toutes les embuches qui vont se dresser devant lui ? Comment prêcher la modération des demandes, comment amener les pilotes, les agents au sol et les personnels commerciaux à donner un peu plus de leur énergie et de leur temps pour une entreprise dont le but n’est pas connu, si ce n’est de durer ?

Le temps des grandes synergies positives est passé très vite. Le rapprochement des deux exploitations a été très bénéfiques, mais une fois ceci réalisé, il reste des charges supplémentaires pour continuer à faire fonctionner le modèle.

Je souhaite bonne chance au futur Directeur Général d’Air France et je lui souhaite surtout beaucoup de courage et d’abnégation pour réussir dans ses futures fonctions. Et s’il amène une grande ambition pour la compagnie, qu’elle soit simplement la plus élevée, celle de redevenir l’une des meilleures si ce n’est la meilleure compagnie du monde. Et cela suffira largement à occuper tous les salariés.

source : http://www.deplacementspros.com – Jean-Louis BAROUX – 26 septembre 2011


Air France-KLM et Areva : Spinetta continue de cumuler les présidences

Le président du conseil d'administration de la compagnie aérienne a été reconduit ce mercredi à la tête du conseil de surveillance du groupe nucléaire.

A 67 ans, Jean-Cyril Spinetta continue de cumuler les présidences non-exécutives. Après son renouvellement pour quatre ans en juillet dernier à la tête du conseil d’administration d’Air France-KLM, il a été ce mercredi réélu à la présidence du conseil de surveillance d' Areva, au cours de l'assemblée générale des actionnaires du groupe nucléaire. Ceci pour cinq ans.

René Ricol, qui co-présidait le comité d'audit du conseil de surveillance depuis un an, quitte son poste. Il sera remplacé par Agnès Lemarchand.

Le renouvellement de Jean-Cyril Spinetta est-il un signe de la reconduction en juin prochain d’Anne Lauvergeon à la tête du directoire d’Areva ? Il est en tout cas de notoriété publique que le patron d’Air France-KLM est l’un des plus ardents défenseurs d’Atomic Anne.

latribune.fr – 27/04/2011, 15:11


Air France : Pierre-Henri Gourgeon devrait être reconduit

Selon des sources concordantes, le directeur général du groupe Air France-KLM a de bonnes chances de voir son mandat renouvelé lors de la prochaine assemblée générale en juillet.

Continuité chez Air France-KLM. Pierre-Henri Gourgeon (65 ans en avril), dont le mandat de directeur général du groupe arrivera à son terme en juillet lors de la prochaine assemblée générale, devrait être renouvelé à son poste. Sauf coup de théâtre, "il a toutes les chances d'être reconduit", assurent des sources proches du dossier.

Lieutenant de Jean-Cyril Spinetta de 1997 à 2009, Pierre-Henri Gourgeon a pris les rênes exécutives d'Air France-KLM le 1er janvier 2009 au moment où Jean-Cyril Spinetta ne conservait que la fonction de président du conseil d'administration. Cette première année, marquée par des résultats catastrophiques, l'accident du Rio Paris et des fortes tensions avec les pilotes, avait alimenté les rumeurs, d'abord d'une éviction, ensuite d'un non-renouvellement de mandat.

Mais, aujourd'hui, malgré l'annonce la semaine dernière d'une révision à la baisse des résultats annuels 2010-2011, clos fin mars, Air France-KLM s'est redressé. "Le groupe n'est pas décroché par rapport à Lufthansa, et il n'y a pas de dossiers préoccupants, explique un connaisseur du dossier. Il y a des problèmes comme les compagnies du Golfe, les "low cost" ou la puissance de Lufthansa, mais cela, on le savait avant."

Quatre candidats cités

Les soutiens à Pierre-Henri Gourgeon au conseil d'administration seraient nombreux. Dans ce dossier, le rôle de l'Etat est souvent mis en avant. Même s'il ne détient plus que 15% du capital, il reste le premier actionnaire d'Air France-KLM. "L'Etat a un droit de veto mais il n'a plus celui de nommer" un patron opérationnel, rappelle-t-on en interne. Cela ne semble pas son intention. Plusieurs signes très favorables ont été donnés à Pierre-Henri Gourgeon ces derniers mois. Notamment le 9 septembre, vers 17 heures, quand Nicolas Sarkozy décorait Jean-Cyril Spinetta. "Il lui a dit que l'une de ses principales qualités avait été de choisir Pierre-Henri Gourgeon pour le remplacer", se souvient un participant. Du côté de l'influent Claude Guéant, le secrétaire général de l'Elysée, le discours est également favorable.

Quatre candidats à la direction du groupe sont régulièrement cités dans la presse pour succéder à Pierre-Henri Gourgeon. L'ancien PDG d'Accor, Gilles Pellisson, le directeur de cabinet de Christine Lagarde, Alexandre de Juniac, l'ancienne secrétaire d'Etat au commerce extérieur, Anne-Marie Idrac, et la patronne d'Areva (groupe présidé par Jean-Cyril Spinetta), Anne Lauvergeon, au cas où elle ne serait pas reconduite à la tête du groupe nucléaire. "Bien qu'il l'apprécie et qu'il soit son principal avocat pour son renouvellement à la tête d'Areva, Jean-Cyril Spinetta – qui soutient Pierre-Henri Gourgeon – ne souhaite pas d'Anne Lauvergeon à la tête d'Air France-KLM. Il veut quelqu'un qui connaisse le secteur aérien. En outre, ce serait difficile à faire passer aux Néerlandais de choisir quelqu'un qui a été débarqué par l'Etat", assure l'un de ses proches.

Source : La Tribune – Fabrice Gliszczynski – 15 février 2011


Air France : Un fauteuil pour cinq

Et de quatre. Dans Le Point de ce matin, on apprend que Gilles Pélisson, tout frais débarqué de la direction d'Accor, aurait fait acte de candidature "à l'Elysée" au cas où Pierre-Henri Gourgeon ne serait pas reconduit à la tête d'Air France en juillet.

A notre connaissance, c'est la quatrième personne dont le nom circule. Ont déjà été évoqués :

1 / Anne Lauvergeon, actuelle présidente du directoire d'Areva, à qui l'Etat chercherait un point de chute au cas où elle ne serait pas renouvelée en juin . A noter que le président du conseil de surveillance d'Areva pèsera de tout son point pour le choix du futur directeur général d'Air France puisqu'il s'agit de Jean-Cyril Spinetta, cumulard puisqu'il occupe aussi le siège de président du conseil d'administation d'Air France

2 / Anne-Marie Idrac, ancienne secrétaire d'Etat au commerce extérieur, cherche un point de chute depuis son éviction du gouvernement en novembre. L'ex Jupette a dirigé la RATP et, brièvement, la SNCF.

3 / Le nom d'Alexandre de Juniac, directeur de cabinet de la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, circule aussi. Ce dernier cherche activement à se recaser dans le privé. Il s'était fait recaler par la commission de déontologie en décembre après avoir fait acte de candidature à la tête d'Areva . La commission avait estimé qu'il y avait conflit d'intérêt puisqu'Areva est une entreprise majoritairement contrôlée par l'Etat. Ce qui n'est pas le cas d'Air France.

Cette brassée de candidats potentiels ignore en effet un point : Air France n'est plus une entreprise publique, même si l'Etat détient encore 15,7 % du capital. Ce qui signifie qu'il faudra que les administrateurs représentants de la puissance publique, au nombre de trois, rallient à leur cause une majorité des douze autres, pour renverser Gourgeon.

Car il ne fait quasiment pas de doute que l'actuel directeur général sera candidat à sa propre succession. Il avait déclaré dès sa nomination qu'il souhaitait rester jusqu'à ses 70 ans. Il en aura 65 en avril.

Source : Titres de Transports – Caroline Michel – 27 janvier 2011

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Pélisson veut prendre l'air

Ecarté en novembre de la présidence du groupe Accor, Gilles Pélisson a fait savoir à l'Elysée avant les fêtes qu'il était candidat à la direction générale d'Air France, au cas où l'actuel titulaire de la fonction, Henri Gourgeon, ne serait pas reconduit en juin. L'Etat, qui détient encore 15 % du capital de l'ancienne compagnie nationale, a son mot à dire dans l'attribution de ce poste.

Source : Le Point – 27 janvier 2011

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