Depuis des mois, l’Intersyndicale PNC a alerté la Direction d’Air France, via ses représentants au CHSCT, ses Représentants syndicaux, ses Délégués du personnel sur la propagation du virus Ebola dans toute l’Afrique de l’Ouest. Devant la réaction de la Direction d’Air France, qui à la différence d’autres majors a maintenu les dessertes concernées au-delà des limites acceptables, nous nous sommes battus pour que le PNC puisse faire usage de son Droit de retrait.
L’Intersyndicale PNC ( SNPNC et UNSA PNC) vient d’écrire au Secrétaire d’Etat chargé des Transports pour lui demander la fermeture de la ligne Conakry jusqu’à ce que l’épidémie du virus Ebola soit complètement maîtrisée.
Depuis des mois, l’Intersyndicale PNC a alerté la Direction d’Air France, via ses représentants au CHSCT, ses Représentants syndicaux, ses Délégués du personnel sur la propagation du virus Ebola dans toute l’Afrique de l’Ouest. Devant la réaction de la Direction d’Air France, qui à la différence d’autres majors a maintenu les dessertes concernées au-delà des limites acceptables, nous nous sommes battus pour que le PNC puisse faire usage de son Droit de retrait. Là encore, la Direction a renâclé, elle a refusé de reconnaître ce droit de retrait, mettant sous notre pression un système de nolontariat là où le CHSCT avait soulevé des dangers graves et immédiats.
Car sur le fond, la Direction ose dire depuis le début de l’épidémie qu’elle a pris toutes les mesures de protection suffisantes. Pensez-donc : une paire de gants octroyée à chaque PNC! Et pour faire bonne figure, l’affirmation, à l’extérieur que le PNC ne court aucun danger, puisqu’il ne fait que passer des plateaux…
Mais depuis l’explosion de l’épidémie, reconnue par l’Organisation mondiale de la Santé et les Chefs d’Etats des plus grandes puissances, un tel discours n’est plus possible. Car de nombreuses projections indiquent une pandémie à grande échelle, et les premiers cas survenus en Europe et aux Etats-Unis, touchant de surcroît des infirmières et soignants autrement protégés que le PNC aujourd’hui, démontrent que la politique de l’autruche adoptée par la Direction est au mieux inconsciente, au pire criminelle. Nous refusons de la cautionner.
Vous trouverez au verso le courrier adressé à Monsieur Alain VIDALIES, Secrétaire d’Etat chargé des Transports.