Actualité de votre compagnie

Restez informés

Air France condamnée pour licenciement abusif, se pourvoit en cassation

440-cover-carton_rouge

Air France a été condamnée mi-décembre par la cour d'appel de Paris à payer 30.000 euros d'indemnité à l'un de ses anciens salariés, estimant que le retrait par la préfecture de son autorisation d'accès en zone réservée n'était pas un motif valable pour le licencier.

Air France a été condamnée mi-décembre par la cour d'appel de Paris à payer 30.000 euros d'indemnité à l'un de ses anciens salariés, estimant que le retrait par la préfecture de son autorisation d'accès en zone réservée n'était pas un motif valable pour le licencier.

L'information a été publiée vendredi par Le Parisien et confirmée à l'AFP par la cour d'appel. Air France a annoncé qu'elle s'était pourvue en cassation. Cette décision n'est donc pas définitive.
La compagnie aérienne avait résilié en 2007, pour "fait du prince", le contrat de travail d'un agent de service, Jérôme Breban, qui venait de se voir refuser par la préfecture le renouvellement de son autorisation d'accès aux zones réservées des aérodromes.
Cette autorisation peut être refusée ou retirée "lorsque la moralité de la personne ou son comportement ne présentent pas les garanties requises". Le "fait du prince" désigne quant à lui une mesure prise par l'administration ayant des conséquences sur un contrat.
Le contrat de travail de M. Breban, engagé par Air France en 2002, stipulait qu'il serait "automatiquement résilié si les services de la Police de l'air et des frontières refusaient de (lui) délivrer un titre d'accès en zone aéroportuaire".
Mais la cour d'appel, saisie par Air France après un jugement des prud'hommes en 2009, souligne dans son arrêt daté du 16 décembre que "le fait du prince s'entend d'un événement irrésistible et imprévisible".
Le "retrait d'une habilitation par l'autorité publique en raison du comportement du salarié (…) ne constitue par en soi un cas de force majeure, ni un fait du prince exonérant l'employeur de toute obligation, ce dernier devant démontrer l'irrésistibilité de l'événement", dit-elle.
Or, selon la cour, le retrait de l'habilitation n'était pas "imprévisible". Il n'était pas non plus "irrésistible", puisque la société "dispose de nombreux postes de travail situés en zone non réservée" que le salarié aurait pu occuper.
La décision de la cour d'appel est "isolée", tous les autres arrêts rendus dans ce type de dossiers ayant été favorables à Air France (16 mars 2006, 12 décembre 2007, 29 juin 2009)", a précisé à l'AFP une porte-parole de la compagnie.
Selon elle, "s'agissant des critères de la force majeure, (la cour) confond possibilité et prévisibilité" et "crée une obligation de reclassement qui n'est pas prévue par la loi".

Source : AFP – 31 décembre 2010

À lire aussi

Air France

Communiqué intersyndical. 3 avril 2025. Suite à l’ouverture de la boîte aux lettres ce matin,...

easyJet

Un CSE so British… À la demande des élus du CSE, notre réunion mensuelle s’est...

Air France

|

Voici la check-list SNPNC de mars 2025. Retrouvez ici toutes les infos issues des réunions...

Air France

260 contrats en CDI viennent d’être signés chez Air France. Félicitations à nos collègues !...

Amelia

|

Résultats élections CSE. L’équipe SNPNC vous remercie de votre confiance et de votre soutien !...

Retraités

|

Retrouvez le bulletin d'information trimestriel de la section retraités du SNPNC. Mars 2025. La lecture...

Air Austral

|

Chers collègues, Nous souhaitons vous faire un point d’étape sur l’avancement du futur Accord Bloc...

Air Austral

|

Chers collègues, Cela fait maintenant plusieurs mois, pour ne pas dire plusieurs années, que vos...

Frenchbee

|

Cher(e)s collègues, Cette réunion, était tendue en raison de nombreux sujets sensibles abordés, notamment le...

Air France

Grâce à vos retours, nous avons porté de nombreuses revendications et obtenu des améliorations sur...