Au deuxième jour du conflit qui l’oppose à Air France, le SNPNC constate que la forte mobilisation des hôtesses et des stewards ne faiblit pas ; elle dépasse désormais les 60% de participation.Nous constatons que le mouvement prend de l’ampleur au fil des heures.
Au deuxième jour du conflit qui l’oppose à Air France, le SNPNC constate que la forte mobilisation des hôtesses et des stewards ne faiblit pas ; elle dépasse désormais les 60% de participation.Nous constatons que le mouvement prend de l’ampleur au fil des heures.
Le SNPNC rappelle que la date des vacances scolaires de la Toussaint est de la responsabilité de l’Entreprise, qui en annonçant la mise en œuvre de la réduction du nombre de membres d’équipage de cabine à bord de ses avions au 1er novembre, nous a contraint à déposer un préavis pour cette période. Pour la journée du samedi 29 octobre, 171 vols ont été annulés, 209 vols pour la journée du dimanche 30 octobre.
Air France annonce le maintien de 80% de ses vols. Sur ces estimations, le SNPNC tient à apporter les précisions suivantes:
Ces chiffres ont été établis à partir d’un programme déjà réduit en amont du conflit.
De plus ce taux de vols maintenus ne peut pas être le reflet de la participation des hôtesses et stewards à la grève. En effet, les vols maintenus sont tous :
– affrétés et opérés par d’autres compagnies sans membre d’équipage de cabine Air France ;
– des vols Air France avec une composition équipage tellement réduite que le nombre de passagers à bord a dû être limité ;
– gréés avec des cadres de l’Entreprise visant à briser le mouvement.
– sans chef de cabine à bord grâce à une dérogation accordée par la DGAC.
Le SNPNC dénonce la complicité de l‘autorité de l’Aviation Civile qui a permis à Air France à déroger aux normes européennes sur la fonction de chef de cabine abaissant une fois de plus le niveau de sécurité à bord.
Ce procédé est d’autant plus scandaleux que l’objet même de ce mouvement était d’alerter nos dirigeants sur une dérive dangereuse consistant à sacrifier la sécurité des passagers sur l’autel des économies de marché.