La dépression tropicale au doux nom des îles a semé la pagaille dans les programmes de vols vers l’international et la Polynésie française. Sous le coup de l’alerte rouge, le site aéroportuaire a même dû fermer ses portes et sa piste, du vendredi peu après 10h30 au samedi 7 heures. Telle est la règle quand les conditions météorologiques sont critiques. La précédente et similaire décision remonte à plusieurs années, « à mars 2003, note Cédric Bontemps, directeur d’exploitation de l’aéroport de Païta.
La dépression tropicale au doux nom des îles a semé la pagaille dans les programmes de vols vers l’international et la Polynésie française. Sous le coup de l’alerte rouge, le site aéroportuaire a même dû fermer ses portes et sa piste, du vendredi peu après 10h30 au samedi 7 heures. Telle est la règle quand les conditions météorologiques sont critiques. La précédente et similaire décision remonte à plusieurs années, « à mars 2003, note Cédric Bontemps, directeur d’exploitation de l’aéroport de Païta.
Avec le cyclone Erica ». Le départ vers Tokyo, en début de week-end, a relancé le calendrier des rotations, touché par des modifications et autres annulations. Le hall de La Tontouta était plein, samedi en matinée. Plein de réclamations. « J’étais sur le Osaka de vendredi, et maintenant, je fais comment ? » interroge un jeune père de famille. Tandis qu’un couple vit « l’angoisse, car on a notre gamine à récupérer en Australie ! »
Face aux prévisions de bourrasques, les compagnies aériennes n’ont pas adopté la même attitude. Prudente, Aircalin a stoppé tous ses vols, de jeudi après-midi à samedi matin. « Entre 2 500 et 3 000 passagers ont été perturbés par le cyclone », signale Didier Tappero, directeur général adjoint de la société calédonienne à l’hibiscus. Une cellule de crise a été activée, un vol d’Air Tahiti Nui a été affrété pour demain… « Tout va se recaler dans la semaine », précise-t-on à Aircalin, si Zelia ne vient pas à son tour mordre la Calédonie.
Source : Les Nouvelles Calédoniennes – 17 janvier 2011