Après un décollage à l’heure hier matin, l’un des tout nouveaux Boeing 737-800 d’Air Austral à destination de Johannesburg a été contraint de faire demi-tour au bout d’une demi-heure de vol en raison d’un problème électronique.
Après un décollage à l’heure hier matin, l’un des tout nouveaux Boeing 737-800 d’Air Austral à destination de Johannesburg a été contraint de faire demi-tour au bout d’une demi-heure de vol en raison d’un problème électronique.
Il est 6 h 50 hier matin lorsque l’appareil d’Air Austral, numéro de vol UU 371, décolle à l’heure de l’aéroport de Roland-Garros, direction l’Afrique du Sud et Johannesburg. Le vol semble se dérouler sans encombre à bord de l’un des deux nouveaux Boeing 737-800 livrés à la compagnie en décembre dernier lorsque, une demi-heure plus tard, le commandant de bord informe ses passagers, qu’il va devoir ramener l’appareil se poser à Gillot, invoquant “un problème électronique.” L’aéroport est averti et se prépare à cet atterrissage imprévu. Durant plus d’une heure, le temps de dégager une piste et que le Boeing termine la vidange de ses réservoirs de kérosène de manière à limiter les risques d’incendie ou d’explosion à l’atterrissage, l’avion fait des ronds au-dessus de l’océan. Comme l’exige le protocole, les pompiers de l’aéroport sont en alerte et se disposent sur le tarmac.
“une panne minime”
Finalement, l’avion se pose sans encombre et les passagers sont débarqués à Roland Garros vers 9h30. Ils repartiront à bord d’un autre appareil de la compagnie à 13 h 30 hier après-midi. Certains passagers ne cachaient pas leur mécontentement, après être restés sans information sur leur sort jusqu’à 11h30. Joint hier par téléphone, Alain Abadie, directeur général d’Air Austral, a confirmé l’incident, précisant “qu’il s’est agi d’une panne minime, qui sera réparée rapidement. C’est la preuve que, même avec des appareils neufs, on n’est jamais à l’abri d’un incident.” Le dirigeant de la compagnie regrette “les désagréments et le retard occasionné aux passagers” et “les pertes financières que cela entraîne.” “Mais nous avons fait le nécessaire pour trouver le plus rapidement possible une solution de rechange satisfaisante pour nos usagers”, conclut Alain Abadie.
Source : Clicanoo.re – 28 février 2011