Air Austral, qui vient d’ouvrir deux vols hebdomadaires (mercredi et vendredi) entre La Réunion et Bordeaux/Nantes, assurera la liaison sans escale entre Mayotte et Paris à partir du 31 octobre prochain.
Air Austral, qui vient d’ouvrir deux vols hebdomadaires (mercredi et vendredi) entre La Réunion et Bordeaux/Nantes, assurera la liaison sans escale entre Mayotte et Paris à partir du 31 octobre prochain.
Elle attend pour cela la livraison de deux Boeing 777-200 LR commandés en juillet dernier lors du salon aéronautique de Farnborough (prix d’achat catalogue de 501 millions de dollars). Ce type d’appareil (372 sièges) est le seul long-courrier capable de voler sans escale vers Paris en décollant de la piste courte (1 930 m) de Mayotte.
Ces acquisitions vont remplacer les deux 777-200 ER actuellement positionnés sur cette liaison et dont le contrat de location arrive à terme. Cette nouvelle desserte directe entre l’aéroport Charles-de-Gaulle et Dzaoudzi ouvrira le 31 octobre prochain à raison de trois vols, aller-retour, par semaine.
A noter que Mayotte mise sur le tourisme pour se développer. Un secteur en croissance : en 2009, quelque 50 000 touristes ont visité l’île. “L’objectif est d’atteindre les 120 000 touristes à l’horizon 2015-2020”, avance Christophe Gravier, le directeur du comité du tourisme.
Jours et horaires des vols
Allers :
Départs de CDG 2A : Dimanche, Mardi et Vendredi à 21h
Arrivée à Mayotte le lendemain à 8h20.
Retours :
Départs de Mayotte : Lundi, Mercredi et Samedi à 11h
Arrivée à Paris CDG le même jour à 19h05.
Un vol additionnel sera mis en place en période de pointe le dimanche.
Source : Lexpress.mu – 19 février 2011
____________________
Air Austral : Ligne directe Mayotte – Métropole
Ce vol direct Mayotte-métropole est attendu depuis des années, avec comme conséquence attendue, une baisse notable des tarifs. Or, celle-ci ne sera pas aussi importante qu'on aurait pu le penser. même si le président d'Air Austral, Gérard Ethève, de passage à Mayotte pour annoncer la création de cette nouvelle ligne, assure que l'objectif était de mettre en place un tarif « aussi proche que possible de celui de la Réunion ». Ce qui paraissait logique puisque la distance à parcourir est inférieure de 2.000 kilomètres par rapport à la Réunion.
Le président de la compagnie aérienne de l'océan Indien met en cause principalement le coût du kérozène, nettement plus élevé qu'à la Réunion. A Mayotte, le coût du carburant est de 356€ contre 232€ à la Réunion, soit une augmentation de 48,5%. Gérard Ethève explique ce différentiel par un « volume plus faible » et des taxes plus élevées. La taxe par passager, également plus élevée, est de 18,5€ pour intégrer les charges liées à la construction de la nouvelle aérogare. Mais le représentant d'Air Austral s'engage à appliquer une « réduction de 100€ dès que le prix du kérozène baissera », renvoyant la balle dans le camp de Total, qui fournit le carburant, et des autorités locales qui peuvent influer sur ce prix.
Le tarif proposé à partir du 30 octobre devrait cependant être inférieur de 200 à 240€ inférieur au prix moyen actuellement pratiqué sur la destination et devrait osciller entre 824 et 1.125 € selon la saison.
En basse saison, le Boeing 777-200 LR d'Air Austral effectuera trois rotation par semaine, les lundi, mercredi et samedi au départ de Mayotte pour un retour de Paris les mardi, jeudi et dimanche. Dans le sens Mayotte Paris, le décollage est prévu à 11h00 pour une arrivée à 19h00. Au retour, le Boeing décollera de Paris à 21h00 pour atterrir à Dzaoudzi à 8h00 le lendemain matin. En haute saison, un vol supplémentaire sera mis en place.
Les nouveaux Boeing ont une capacité de 316 passagers en classe loisir et permettront d'emmener 15 tonnes de fret. Ils seront capables de décoller et d'atterrir à Mayotte en pleine charge, ce qui était le problème jusqu'à aujourd'hui. Certains vols se font déjà en ''semi-direct'', puisqu'ils permettent de faire la liaison métropole-Mayotte en direct, les appareils arrivant à Mayotte avec des réservoirs en grande partie vides alors que le décollage avec les réservoirs pleins n'est pas possible. Il faut alors faire une escale, à Moroni, par exemple, qui dispose d'une piste suffisamment longue pour des décollages à pleine charge.
Source : Malango actualité – 18 février 2011