La Direction d’Air France nous a reçus hier mercredi 14 octobre. Il s’agissait d’une reprise de contact après les évènements du 5 octobre et l’annonce des 2900 supressions d’emplois qui ont définitivement marqué une rupture dans le climat social de la Compagnie.
Lors de cette rencontre, nous avons longuement reproché à la Direction certaines mesures qui ont cristallisé le désespoir et l’éxaspération des salariés.
Nous avons dénoncé la communication désastreuse et méprisante en lieu et place d’un véritable dialogue social et d’une vision stratégique.
Nous avons insisté pour que le fruit des 20% d’efforts de Transform 2015 toujours en cours, ne soit pas réduit à néant par des choix économiques et politiques incohérents.
Le SNPNC en a appelé, une fois de plus à la responsabilité du gouvernement pour qu’il agisse en adéquation avec ses déclarations. Il s’agit, entre autres, de contrecarrer la concurrence déloyale subie par Air France, de cesser l’attribution de créneaux à des Compagnies du golfe largement subventionnées par leurs états, de supprimer les taxes multiples dont Air France s’acquitte et qui grèvent l’avenir de la Compagnie nationale prétenduement défendue par l’Etat.
La balle est donc clairement dans le camp du gouvernement et une très grande majorité des Organisations Syndicales d’Air France, dont le SNPNC, invitent tous les salariés de la Compagnie à le rappeler, lors de la manifestation PS-PN du 22 octobre, devant l’Assemblée Nationnale.
Il est clair pour le SNPNC que l’ouverture des négociations PNC (hôtesses et stewards) ne sera possible que dans le cadre de la renégociation de notre Accord Collectif qui, nous le rappelons, ne cessera de produire ses effets qu’au 31 octobre 2016.
Le Bureau du SNPNC