Les syndicats d'Air Caraïbes Atlantique, compagnie qui effectue des liaisons transatlantiques entre la métropole et les Antilles, ont décidé de reconduire leur mouvement de grève, de jeudi à dimanche soir, a fait savoir la direction."La compagnie prévoit d'assurer l'ensemble de son programme de vols long courrier du jeudi 26 janvier et s'organise afin de limiter au maximum les éventuelles perturbations", selon une déclaration de la direction de la compagnie.
Les syndicats d'Air Caraïbes Atlantique, compagnie qui effectue des liaisons transatlantiques entre la métropole et les Antilles, ont décidé de reconduire leur mouvement de grève, de jeudi à dimanche soir, a fait savoir la direction."La compagnie prévoit d'assurer l'ensemble de son programme de vols long courrier du jeudi 26 janvier et s'organise afin de limiter au maximum les éventuelles perturbations", selon une déclaration de la direction de la compagnie.
Après l'échec de négociations avec la direction, le mouvement de grève est reconduit "à partir de mercredi minuit, pour 96 heures", a indiqué Emmanuel Skowron, délégué Unac (hôtesses et stewards), précisant que ce mouvement était "reconductible".
Les syndicats avaient suspendu pour deux jours leur mouvement de grève, entamé vendredi. Air Caraïbes Atlantique assure trois à cinq vols par jour entre Orly et les Antilles et la Guyane. La compagnie est confrontée à une fronde des syndicats de personnel navigant (pilotes et hôtesses et stewards) qui réclament notamment des augmentations de salaires.
"Nous avions des revendications minimales et raisonnables", a regretté Patrick Juste, délégué Air Caraïbes Atlantique du SNPL (syndicat de pilotes). Les syndicats réclament notamment le paiement des heures de nuit, la revalorisation des primes de repas en escale ou un "traitement honorable des femmes enceintes". "Mais la direction a réclamé des contre-parties, sur le temps de repos et sur le service en vol, qui étaient inacceptables et même hors réglementation", a regretté M. Skowron. La direction "demande à ses passagers de bien vouloir se présenter trois heures avant l'embarquement de leur vol", selon sa déclaration.
"Des propositions ont été formulées et des avancées significatives avaient été réalisées tenant compte du contexte économique difficile. Mais malheureusement l'ensemble de ces propositions a été ce jour refusé", a-t-elle affirmé.