Pointer du doigt le coût et la productivité du PN pour les comparer aux low cost, comme le fait actuellement Air France afin de justifier NEO, relève d’un fondamentalisme économique dangereux et voué à la surenchère…
Pointer du doigt le coût et la productivité du PN pour les comparer aux low cost, comme le fait actuellement Air France afin de justifier NEO, relève d’un fondamentalisme économique dangereux et voué à la surenchère…
Lu dans le Flash Actu n°1520 du 23 février 2010 : « La rémunération des 2 principaux dirigeants d'AIR FRANCE-KLM […] a globalement baissé de 41 % en 2008-2009 et à nouveau d'environ 30 % en 2009-2010, la rémunération du Président ayant été réduite à sa demande à partir du 1er avril 2009. Comme l'entreprise avait déjà eu l'occasion de l'indiquer, la rémunération, en 2008-2009, du Directeur Général a été inférieure de 28 % à celle de 2007-2008. ».
Mais à côté de Jeff SMISEK, patron de Continental Airlines, on joue plutôt petits bras…
Lu dans CAPITAL n°211 de février 2010 : « Ah, quel panache, ce Jeff SMISEK ! A peine arrivé à la tête de Continental Airlines, il a récemment annoncé à ses employés qu’il ne toucherait ni salaire ni prime tant que l’entreprise ne renouerait pas avec les bénéfices. Pas même un rognon de stock-option, a-t-il juré. Il est vrai que la sixième compagnie aérienne américaine a du plomb dans l’aile.[…] “Nous sommes en train de vivre l’un des pires hivers de la décennie” s’est justifié le boss, qui va désormais se nourrir de racines. »
Effectivement, on peut trouver toujours moins cher ailleurs… Mais, pour le SNPNC : comparaison n’est pas raison.