Dans la cacophonie syndicale du moment, il est bien difficile pour les PNC de se faire une idée juste et précise de l’état des négociations en cours de Transform 2015 ET de notre ACG. D’abord, nous vous rappelons que le SNPNC et l’UNSA PNC sont les seuls syndicats à être à la fois signataires de l’Accord 2008-2013, et forts d’avoir obtenu, grâce à vos votes en mai 2011, le droit de représenter les PNC dans les négociations. Au SNPNC, nous pouvons donc clairement prétendre défendre NOTRE accord, NOTRE ACG. Celui qui a protégé les PNC AF pendant 5 années et que l’Entreprise et ses dirigeants trépignent d’impatience de dynamiter dès le 31 mars. Aucun accord ne sera jamais parfait, mais celui-ci restera comme l’un des meilleurs jamais signé.
Dans la cacophonie syndicale du moment, il est bien difficile pour les PNC de se faire une idée juste et précise de l’état des négociations en cours de Transform 2015 ET de notre ACG. D’abord, nous vous rappelons que le SNPNC et l’UNSA PNC sont les seuls syndicats à être à la fois signataires de l’Accord 2008-2013, et forts d’avoir obtenu, grâce à vos votes en mai 2011, le droit de représenter les PNC dans les négociations. Au SNPNC, nous pouvons donc clairement prétendre défendre NOTRE accord, NOTRE ACG. Celui qui a protégé les PNC AF pendant 5 années et que l’Entreprise et ses dirigeants trépignent d’impatience de dynamiter dès le 31 mars. Aucun accord ne sera jamais parfait, mais celui-ci restera comme l’un des meilleurs jamais signé.
Dans les très fortes turbulences d’un monde financiarisé à l’extrême où le bon sens et la responsabilité partagée sont éjectés des rapports entre patrons, salariés et syndicats, nous assumons cette lourde charge de prendre de face un plan TRANSFORM 2015, voulu par AF comme un remède de cheval visant à faire accepter aux salariés (et particulièrement au PNC) les sacrifices nécessaires pour se mettre au niveau de la compétition économique mondiale. A l’horizon 2014, 224M€ d’économie sont à trouver (plus que pour les PNT). Les amalgames sont quotidiens. Un jour c’est 20% sur la masse salariale, le lendemain 20% de gains de productivité et la fois d’après on revient à 20% d’amélioration économique. Ce vilain jeu de sémantique trahit chez nos interlocuteurs une stratégie simpliste : rendre très compliqué ce qui est déjà fort difficile.
L’art de noyer le poisson en retournant sa veste toujours du bon côté. La célèbre « transparence » prônée en mai 2012 a depuis longtemps fané au soleil de juillet…
La Direction a-t-elle seulement compris que nous ne signerons pas le même projet que celui de juillet 2012 ? Les raisons sont multiples : d’une part, l’équité tant prônée par la Direction : tous égaux ! Mais surtout les PNT !!!… Si le chiffrage et l’impact des mesures PNT sont particulièrement bienveillants à leur égard, pour la population PNC c’est tout le contraire : sous chiffrage flagrant pour pouvoir charger la mule. D’autre part, nous jugeons insoutenables physiologiquement l’accumulation de mesures dont la faisabilité n'a pas été démontrée, sans oublier la baisse de la rémunération. Malgré ce constat, et fort de signifier à AF que nous ne sommes pas comme elle le prétend, des « trotskistes » irresponsables, nous PNC, soi disant « riendutoutistes » mais représentants de notre corporation, persévérons à négocier, pour essayer d’arracher un accord. Nous avons conscience des difficultés d’AF mais aussi de la nouvelle réalité que pourraient rencontrer les PNC (les vrais, pas ceux des bureaux) travaillant aux rythmes effrénés des nouvelles EU-OPS de Bruxelles où s’activent dans l’ombre les lobbyistes payés par AF.
Pour le SNPNC, nos priorités sont claires : préserver l’emploi, la rémunération, et les repos tant à la base qu’en escale, amplement nécessaires, d’autant que nos conditions de travail à bord vont nettement se dégrader. Et tant pis si la sacro sainte QDS n’est plus au rendez vous. La Direction devra assumer !
Face à notre refus de dégrader notre rému et nos repos en escale, la Direction nous a demandé de chercher des mesures alternatives qui permettraient de réaliser la copie des 20%, c’est à dire 224 M€ d’économies (masse salariale PNC, découcher et IR inclus = 1120 M€). Nos pistes (uniformes, prestations PEQ, ecasiers, e-learning à la place des EAO…) ont toutes été balayées par nosn interlocuteurs… Ça ne les intéresse pas autant que baisser nos salaires bien évidement.
La cerise sur le gâteau : BEST
Le projet BEST consiste à réaménager les cabines des 777 en réduisant les cabines J pour allonger les cabines Y et réduire ainsi très sensiblement les compo peq pour les ramener de 15 à 12 sur 773 et de 12 à 10 sur 772 à compter de 2014. Nous estimons que cette réduction des compo peq entraine une diminution de la masse salariale et que cette économie réalisée doit être portée au crédit du PNC et intégrée aux 224M€ recherchés.
Après avoir, dans un premier temps, refusé purement et simplement de valoriser BEST dans Transform 2015, l’Entreprise l’a finalement intégré, mais du bout des lèvres et en le sous estimant de façon scandaleuse.
N’oublions pas que la réduction des compo peq aura déjà commencé dès 2013 sur les autres machines : 747, 380, 330 et 340. Si le PNC est prêt à participer à l’effort collectif, il n’ira pas au-delà des 20%.
Combien de lames comporte le rasoir T15 ?
Jusqu’où veulent pousser notre rythme à bord au détriment de la sécurité et de notre santé ? Peu importe l’humain, la sécurité et même le passager, il leur faut de l’affichage financier à court terme, des chiffres et un bon plan média. C’est ainsi qu’on appâte l’actionnariat…
TRANSFORM N’EST QU’UN OUTIL DE COM
DONT LA FINALITÉ EST DE FAIRE MONTER L’ACTION AF !
LES ERREURS STRATÉGIQUES C’EST EUX,
LES PAYEURS NE SERONT PAS LES PNC !