L'accord collectif nous donne le choix d'accoler au RPC, de reporter ou de faire payer les RADD. De façon récurrente, lorsque nous choisissons de reporter le RADD, la production s’octroie la liberté de « choisir » la période de programmation à laquelle les RADD seront accolés ; Tout cela :
- sans respecter l’ordre chronologique prévu par accord
- en excluant de façon arbitraire les périodes de congés de l’été
- et en imposant ainsi le choix du mois de report tout au long de l’année.
Si l’on conçoit que les temps sont durs dans les services de prod’, le fait qu’une mesure prévue par accord « n’arrange pas » la production n’est pas une raison valable pour y déroger.
L'INTERSYNDICALE PNC a interpellé la direction (consultable ICI) afin d'obtenir une réunion pour faire cesser ces agissements.
En clair
L’accord collectif prévoit que le RADD peut être reporté dans un ordre chronologique préétabli en fonction de sa date d’acquisition.
Il doit être accolé :
- à une période de repos ou de TAF à M+2 ou M+3
- ou à la première période de CA à M+2, M+3 ou M+4 (M+3, M+4, M+5), de façon systématique
- Passée cette chronologie, les RADD non programmés doivent être automatiquement payés
Moralité
Pour remédier à cette accumulation d’heures de RADD « oubliées » (ce n’est pas comme si on communiquait nos vœux à bord…), un développement informatique va être fait afin d’automatiser leur traitement.
Nota bene : cette automatisation ne remet pas en cause la possibilité d’utiliser ces RADD en suivi, sur le mois en cours, pour combler une absence ou stabiliser une dispersion suivant les règles prévues.
A suivre