NÉGO ACG PNC 2016 ACTE VIII : ON NE VOUS RÉPOND À RIEN ET LA GRÈVE… MĒME PAS PEUR ! La 8ème réunion de négociation s’est tenue ce jeudi 16 juin. Rappelons que l’Intersyndicale PNC a déposé un préavis de grève reconductible pour la période du 27 juillet au 2 août 2016. Etaient présents pour la Direction Mmes DUPIRE et VIVEREUX, MM. DAHER, SEDENT, BARGETON, BREDA et THIBAUDON, chacune des trois Organisations syndicales représentatives étant composée d’une délégation de six Délégués syndicaux.
Un goût certain pour le gaspillage
Lorsque l’on cherche des définitions au mot vide, on trouve notamment : « se dit d’un contenant qui ne contient rien », ou encore : « qui est sans intérêt, sans valeur, sans signification ». Eh bien, depuis leur commencement, ces négociations correspondent à cela : un emballage (sous vide) avec rien dedans, un processus sans intérêt. Cette 8ème réunion n’a pas dérogé à la règle.
Et pourtant, nos interlocuteurs avaient pris pour une fois un engagement : nous allions voir ce que nous allions voir. Nos 16 revendications que vous retrouvez au verso devaient recevoir des réponses. Il n’en a rien été. La grève ne fait pas peur à l’Entreprise, qui se félicite d’ailleurs plutôt du coût de la grève de nos collègues pilotes (du 11 au 14 juin) qui aurait coûté environ 40 millions d’euros alors que l’Entreprise pouvait s’attendre à 120 millions d’euros. Pour nous PNC, elle préfère sacrifier plusieurs centaines de millions d’euros plutôt que d’accorder la moindre amélioration à quelques millions d’euros.
Le vide avant le chaos
Alors que nous pouvions nous attendre à un changement de ton c’est avec la même désinvolture que l’Entreprise assène ses « ce n’est pas possible », « on ne peut rien faire », « on verra », « ça dépendra », « il faut qu’on étudie », « on en discutera » etc… 56 heures de réunions stériles à ce jour où nos interlocuteurs jouent avec vos représentants, affichant le plus grand mépris pour les salariés de l’Entreprise. On utilise 8 phrases qu’on répète à l’infini, c’est bien le seul mode de communication que l’Entreprise a décidé d’utiliser pour s’adresser à vos délégués. La Direction conjugue la négociation au futur, alors que notre préavis est lui bien présent.
A la provocation une seule réponse…
Plus que jamais cette 8ème réunion aura servi à valider la nécessité de maintenir notre préavis du 27 juillet au 2 août. Il vous appartient maintenant, chers collègues, d’envoyer vos déclarations de grève dans le respect de la loi Diard afin de faire massivement pression sur nos dirigeants et de les faire revenir à la raison. La procédure de déclaration de grève va vous être communiquée dans les prochains jours.
Montrons à l’Entreprise, qui reste persuadée que nous n’avons pas encore fait assez d’efforts, que la coupe est pleine.
Voici les réponses données à nos principales revendications :