Le PDG d'Air France a évoqué, dans un entretien au Monde, un nouveau plan de départs qui pourrait être "ciblé sur le court et le moyen-courrier". Quant à l'échec des bases de province, Alexandre de Juniac précise que ce projet avait été imaginé par son prédécesseur Pierre-Henri Gourgeon.
Le PDG d'Air France a évoqué, dans un entretien au Monde, un nouveau plan de départs qui pourrait être "ciblé sur le court et le moyen-courrier". Quant à l'échec des bases de province, Alexandre de Juniac précise que ce projet avait été imaginé par son prédécesseur Pierre-Henri Gourgeon.
Alexandre de Juniac, le PDG d'Air France, commence à préparer l'entreprise à de nouvelles suppressions de postes, un scénario évoqué depuis plusieurs mois en interne. Alors que la compagnie aura du mal à faire l'économie d'un nouveau tour de vis pour atteindre ses objectifs de réduction de dette, Alexandre de Juniac a évoqué, dans un entretien accordé au Monde en marge d'un déplacement en Asie, un nouveau « plan de départs » qui pourrait être « ciblé sur le court et le moyen-courrier ».
Pour rappel, près de 2.800 personnes ont profité du plan de départs volontaires (PDV) lancé l'an dernier pour le personnel au sol. Alors qu'il est à peine, se pose en effet la question d'un autre PDV pour le personnel au sol comme évoqué dans nos colonnes. Mais bien avant cela, un plan de départs pour les hôtesses et stewards sera lancé.
L'activité court et moyen-courrier d'Air France a alourdi ses pertes d'exploitation de 100 millions d'euros l'an dernier, à 600 millions d'euros (800 millions pour Air France-KLM) à cause notamment des bases de province de Marseille, Toulouse et Nice. Un échec dont Alexandre de Juniac ne veut pas endosser la responsabilité. Selon le Monde, il a rappelé que le projet avait été imaginé par son prédécesseur Pierre-Henri Gourgeon et qu'il n'avait fait que « prendre le train en marche ».
Les base? le projet a été imaginé par Gourgeon
Même si Alexandre de Juniac dit vrai, ce rappel n'est pas très sympathique pour Pierre-Henri Gourgeon, qui l'avait défendu bec et ongles pour qu'il lui succède à Air France (un acharnement qui a lui a d'ailleurs valu d'être débarqué). Pour autant, au-delà du seul cas des bases de province, Alexandre de Juniac n'est pas non plus responsable du plan Transform 2015, dont les objectifs, annoncés en janvier 2012 par Air France-KLM, ont été décidés bien en amont. Nommé le 18 octobre 2011 pour une prise de fonction en novembre 2011, Alexandre de Juniac n'a pu peser qu'à la marge sur la définition des objectifs de Transform.
source : https://www.latribune.fr/