Les mouvements sociaux qui perturbent le trafic aérien depuis juin ont coûté plus cher aux compagnies françaises que la crise du volcan islandais, a estimé jeudi Lionel Guérin, le président de la Fédération nationale de l'aviation marchande (FNAM). "Maintenant, les coûts induits sont supérieurs à ceux du volcan", a déclaré à l'AFP M. Guérin, qui est également PDG d'Airlinair et de Transavia France.
Les mouvements sociaux qui perturbent le trafic aérien depuis juin ont coûté plus cher aux compagnies françaises que la crise du volcan islandais, a estimé jeudi Lionel Guérin, le président de la Fédération nationale de l'aviation marchande (FNAM). "Maintenant, les coûts induits sont supérieurs à ceux du volcan", a déclaré à l'AFP M. Guérin, qui est également PDG d'Airlinair et de Transavia France.
L'éruption du volcan Eyjafjöll en Islande en avril, et la paralysie du trafic aérien qu'avait entraîné ensuite la formation d'un nuage de cendres, avaient coûté 188 millions aux compagnies aériennes françaises.
"Le contexte de l'aérien depuis le volcan est difficile parce qu'on a eu affaire à plusieurs grèves nationales mais aussi des mouvements sociaux des contrôleurs aériens", a expliqué M. Guérin. Aux annulations de vols les jours de grève nationale s'ajoutent ainsi d'autres problèmes liés au contrôle aérien depuis juin, selon lui: retards multipliés par trois, déroutements de vols d'Orly (qui ferme la nuit) vers Roissy, trajets plus longs.
Les précautions pour prévenir une pénurie de carburant ont aussi coûté de l'argent aux compagnies.
Si aucune d'entre elles n'a annulé de vol par manque de kérosène, les transporteurs se sont en revanche organisés pour limiter leurs prises de carburant en France. Mais cette technique de "double emport", qui consiste à faire un plein complet à l'étranger, leur coûte aussi plus cher. Air France a estimé que chaque jour de grève nationale lui coûte environ 5 millions d'euros.
Source : AFP – 21 octobre 2010