En août 2015, le SNPNC dénonçait les méthodes borderline de la Compagnie easyJet, qui faisait démarrer le contrat de ses PNC saisonniers, ou embauchés à durée déterminée, une journée après leur mise en place pour leur stage d'entrée (ou de retour).  Le Compagnie avait pris l'engagement formel de ne plus procéder de la sorte, engagement confirmé par courrier envoyé à notre syndicat. (voir lien doc pdf).   L'inspection du travail avait par ailleurs sermonné la Compagnie.  La Compagnie faisait "amende honorable" et réalisait le risque qu'elle faisait prendre à ces PNC en cas d'accident de travail.  Pour le SNPNC, le cas était réglé…

Oui, mais non ! C'était sans compter sur les mensonges perpétuels d'easyJet aux organisations syndicales.

Aussi, c'est avec une stupeur, proche du dégoût, que nous avons constaté que la Compagnie easyJet n'avait pas respecté son engagement, puisqu'elle a réitéré en 2016, sans complexe.  En effet, des PNC ont effectué leur mise en place pour leur stage le 25 janvier, mais leur contrat n'a débuté que le 26 janvier.  Donc, même l'écrit n'a plus de valeur chez easyJet.  Alors, quand le Compagnie se plaint que les relations avec les organisations sont compliquées, notamment parce que les syndicats ne font pas confiance au managers, au SNPNC on a juste envie de rire et de dire un whatever blasé…"l'arme préférée des imbéciles est la mauvaise foi"…

Evidemment, ce nouvel incident va compliquer, voire cristalliser, d'autant plus des relations déjà crispées.