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easyJet – 5/4 bye bye

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 5-4 bye bye

 

 

Mind the gap

Comme indiqué aux PNC qui ont pu assister aux différents calls zoom de la semaine dernière, la négociation portant sur le 5-4 s’est arrêtée soudainement.  

 

La Direction l’ayant conditionnée à une baisse de jours de LVE et à une réduction du salaire de base.

Selon elle, un « gap » annuel de 6.5 millions d’€ rend ce rythme impossible tant les embauches induites seraient nécessaires.

 

Contre-propositions

La Direction s’engage cependant sur les contre-propositions suivantes, non traduites pour éviter les « lost in translation » :

 

•       1.A disruption payment of €25 for any completed home stand-by of six hours or more, payable from the 1st June  to 31st October, 2022.

 

•       2.A distruption payment of €25 on any day which a crew member has a ‘high-contactable(HCTB)’, payable from the 1st June to 31st October, 2022.

 

 

•       3.A distruption payment of €25 if the ‘operated-duty’ is changed more or less than three hours from the original duty published on the roster. This payment would be made if this change were to occur outside the day of operation. If a change were to occur on the day of operation, the existing CRDP payment would apply. This payment would be payable from 1st June to 31st October, 2023.

 

•       4.For the period of 1stJune until the 31stOctober 22, an additional two short-notice change refusals will be provided. These would be available to reflect the challenging instability we are currently witnessing.

 

 

•       5.A commitment to have a different target crew ratio for Cabin Crew in Summer 23. On confirmation of the final S23 flying programme, this target would be reviewed and confirmed with you for each base in France.

 

Premiers feedbacks sur ces contre-propositions

Lors des calls zoom, les collègues participants nous ont indiqué que, comme nous le constations, la direction n’avait encore pas compris le point central de la demande : de la stabilité dans nos rosters, et 89,5% des participants les ont jugées inacceptables vs les revendications initiales.  Nombre de PNC ont relevé que les démarches administratives pour obtenir ces primes allaient les rendre peu attractives, et que comme à chaque fois easyJet ne sait faire qu’une chose : sortir le chéquier pour acheter la paix sociale.  Quant au dernier vote qui s’est tenu sous forme d’assemblée générale, 74% des participants jugent qu’un arrêt de travail est la réponse à apporter face à la direction de la Compagnie.

 

Point de réflexion du SNPNC 

Seules des embauches massives permettraient de revenir à une situation « normale » tant sur le plan des rythmes de travail devenus quasi insoutenables avec des 4-2, 3-1 qui ne permettent pas de se reposer correctement, tant sur l’aspect stabilité des rosters.  Évidemment, ces embauches supplémentaires en plus des 101 totales réalisées en urgence récemment, on ne va pas se mentir, pour l’été c’est trop tard.  Même avec la meilleure volonté du monde, ils n’y arriveront pas pour sauver l’été.  

De nouvelles annulations préventives risquent par conséquent d’intervenir dans les semaines à venir, et, d’après nos échanges avec la compagnie, elles sont « déjà dans les tuyaux ».

 

La faute à qui ? à quoi ?

On ne lancera aucune nouvelle polémique en écrivant ce que tout le monde pense ou dit tout haut dans les galleys, sur workplace et ailleurs….  

Notre COO et notre CEO ont « fait de la merde », à vouloir se séparer de 30% des effectifs de la compagnie, à squeezer au maximum ce qu’on appelle le crew ratio per aircraft  (par ex il nous faut 5,6 CM -chiffre fictif- par avion) ils se sont littéralement plantés.  

 

En effet, si sur excel leur target de crew ratio marchait (peut-être), dès qu’un événement imprévu intervient (plusieurs grossesses, LTS, orages etc…), leur « our plan » s’effondre.   En même temps, notre CEO nous a habitué à des « our plan » bien bordéliques par le passé.

Si à cet effondrement de plan déjà bancal, on ajoute un exode massif de PNC vers d’autres horizons, alors ça devient hors de contrôle.   Tellement hors de contrôle que les équipes de crewing, elles-mêmes en effectif « à target » n’arrivent plus à suivre, nous conduisant dans les situations aberrantes vues ces dernières semaines où même le minimum REST n’était plus programmé, et où il n’est plus possible de les joindre au téléphone car ils ne sont pas assez nombreux.

 

Leur plan de réduire les effectifs sous prétexte « Covid » démontre qu’ils ne sont pas visionnaires, qu’ils gèrent la compagnie à court terme sans se soucier du « après », et leur échec coûte cher, très cher, tant en argent qu’en baisse de réputation pour la compagnie auprès de nos clients.  Ils ont échoué lamentablement et continuent à dire que tout va bien… 

 

Johan, Peter, on va vous écrire, de façon très directe, (excuse our French) ce qu’on est nombreux à penser :

« Ouvrez les yeux les gars, vous avez fait des conneries, alors chop-chop corrigez vos bêtises avant qu’il ne soit trop tard.

Et si vous persistez à échouer, prenez vos responsabilités et partez ! »

 

 

Les embauches nécessaires ne concernent donc pas que le PNC, mais les fonctions support, type crewing, doivent également accueillir de nouveaux collègues supplémentaires.

 

On fait quoi du coup ?

Nous nous réunissons à nouveau avec la direction de la compagnie demain, mardi 7 juin après-midi afin d’essayer une nouvelle fois de trouver des solutions acceptables pour apporter la stabilité sur les rosters et un retour à des rythmes de travail normaux.  Nous devrions avoir une « photo » de la situation des derniers embauchés (où ils en sont dans leur process d’intégration – training/ID/ etc), ainsi que le chiffre des embauches nécessaires (+ promotions le cas échéant) base par base pour l’année prochaine à programme de vol constant.

·Notre demande étant de revenir à un niveau de staffing opérationnel équivalent à 2019, année « normale ».

·Nous avons re-re-re-demandé du temporary basing notamment pour les PNC volontaires à TLS afin qu’ils puissent passer un-deux-trois blocks à Paris le temps que tous les nouveaux embauchés soient en ligne.

·Nous demandons également la poursuite des discussions sur un autre rythme de travail mêlant fixed pattern et des « perks » du FRV. 

Si rien de cela ne fonctionne, alors nous considérerons avoir tout essayé, et nous prendrons la difficile décision de vous communiquer des dates d’arrêt de travail.

 

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