Corsairfly a pu tester la réactivité de la clientèle à la moindre amélioration du produit. Depuis l’été dernier, en effet, la desserte de La Réunion est effectuée uniquement en vols de nuit au lieu d’une alternance avec des vols de jour.
En octobre, la hausse de parts de marché était de 3,5 % et même de 3,9 % en septembre. Par rapport à l’année précédente, la recette par siège-kilomètre offert s’améliore de 20 % et les engagements de vente pour la saison hiver sont en hausse de 15 %.
Les chiffres sur les Antilles restent médiocres sur un marché moins dynamique que celui de l’océan Indien qui souffre encore des événements sociaux de 2009 et de la récente épidémie de dengue. De plus, l’amélioration du produit – un vol quotidien non stop pour la Martinique et un autre pour la Guadeloupe – n’est pas encore en place, prévue pour le service d’hiver 2011. "C'est l'océan Indien qui tire la croissance de la compagnie" a affirmé ce matin Pascal de Izaguirre, le Dg de Corsairfly, lors d'un point avec la presse.
Dans les résultats financiers du groupe Nouvelles Frontières, Corsairfly affiche un déficit en réduction de 0,9 million d’euros à 25,9 millions d’euros pour 2009/2010 contre 26,8 pour 2008/2009.
Source : Tour Hebdo – 03 décembre 2010