Pascal de Izaguirre n’exclurait pas un rapprochement avec Air Caraïbes. "Ce n'est pas exclu du tout", a-t-il déclaré, "car on sait bien que la tendance de fond du transport aérien est la consolidation, les alliances, les coopérations de tous ordres".
Pascal de Izaguirre n’exclurait pas un rapprochement avec Air Caraïbes. "Ce n'est pas exclu du tout", a-t-il déclaré, "car on sait bien que la tendance de fond du transport aérien est la consolidation, les alliances, les coopérations de tous ordres".
Corsair perd toujours beaucoup d’argent comme l’a montré récemment un document interne où Pascal de Izaguirre, le patron de la compagnie et du groupe TUI en France, réagissait à un document interne dont l'AFP a obtenu copie, évoquant des résultats en baisse et inférieurs aux attentes du groupe (lire).
Il y soulignait qu'il y avait incontestablement "trop de capacités, que ce soit sur les Antilles que sur la Réunion".
Dans ce contexte difficile, Pascal de Izaguirre n’exclurait pas un rapprochement avec Air Caraïbes. "Ce n'est pas exclu du tout", a-t-il déclaré, "car on sait bien que la tendance de fond du transport aérien est la consolidation, les alliances, les coopérations de tous ordres". Une perspective qu'Air Caraïbes ne confirme pas. Du moins actuellement.
Les deux compagnies ont signé fin mars (lire) des accords de partage de codes sur des destinations comme Cayenne, Fort-de-France, Pointe-à-Pitre, Saint Martin, Port-au-Prince, Saint Domingue et Punta Cana, à partir du mois de septembre
Corsair rencontre les mêmes difficultés qu’Air France, Air Austral, Air Caraïbes et les autres… Les plans d’économies ont été calés avec un baril à moins de 100 dollars. Aujourd’hui, il flirte avec 130 dollars. D’où la nécessité avec des accords, comme les partages de code récemment signés, ou même des fusions de réduire l’offre, de mieux remplir les avions et d’augmenter les tarifs.