Alors que plusieurs évènements d’ordre sécuritaires et sanitaires (conflit au Moyen-Orient, épidémie du virus Ebola en Afrique) constituent un péril pour ses salariés, Air France choisit, contrairement à d’autres Compagnies majeures, de poursuivre la desserte de certains pays où les dangers sont avérés. Négligeant les risques encourus par ses hôtesses et stewards ainsi que leurs familles et proches, Air France bafoue par ailleurs le Code du travail en refusant de reconnaître un droit de retrait à son Personnel navigant.Ce droit de retrait est pourtant acquis à tout travailleur en France dès lors qu’il estime qu’il a un motif raisonnable de penser que sa situation de travail présente un danger grave et imminent. L’injonction de l’Inspection du travail à respecter ce droit fondamental n’a pas infléchi à ce jour la position d’Air France.
Le SNPNC/FO et l’UNSA PNC dénoncent ce comportement scandaleux et hors la Loi d’Air France.
Le SNPNC/FO et l’UNSA PNC demandent qu’Air France applique les dispositions du Code du travail relatives au droit de retrait.
Le SNPNC/FO et l’UNSA PNC exigent qu’Air France renonce à menacer de sanctions ou de retraits de salaire les hôtesses et stewards qui ne font qu’exercer leur droit le plus strict.
Le SNPNC/FO et l’UNSA PNC avertissent que si la Direction d’Air France continue à réfuter aux hôtesses et stewards ce droit de retrait prévu par le Code du travail, cela constituera un motif supplémentaire de dépôt d’un préavis de grève illimité dans un contexte social particulièrement délétère.