Les perturbations liées au préavis de grève de la CGT devraient rester limitées à quelques retards. Air France prévoit d'acheminer l'ensemble de ses passagers malgré le préavis de grève déposé par le seul syndicat CGT pour le 26 octobre.
Les perturbations liées au préavis de grève de la CGT devraient rester limitées à quelques retards. Air France prévoit d'acheminer l'ensemble de ses passagers malgré le préavis de grève déposé par le seul syndicat CGT pour le 26 octobre.
La CGT Air France a, en effet, appelé mardi toutes les catégories de personnel à cesser le travail à partir du vendredi 26 avec la possibilité d'étendre le mouvement au-delà du premier week-end des vacances scolaires. Ce syndicat, arrivé en tête des dernières élections professionnelles avec 18% des voix, critique le plan de restructuration Transform 2015, qui prévoit notamment une restructuration du court et moyen-courrier, la réduction de 10% des effectifs et une refonte des principaux accords d'entreprise. Son appel s'adresse à toutes les catégories de personnel. La CGT est le principal syndicat des personnels au sol.
Dans un communiqué, la direction de la compagnie explique que ses équipes se mobilisent pour limiter l'impact de ce mouvement sur son activité. « Les perturbations de son programme de vols devraient rester limitées à quelques retards », écrit-elle, précisant que les clients seront informés par téléphone, SMS ou e-mail. Air France « fera un nouveau point sur son programme de vols le 24 octobre », conformément à la loi Diard, relative à l'organisation du service et à l'information des passagers dans les entreprises de transport aérien.
A la SNCF, les syndicats CGT, Unsa, Sud Rail et CFDT ont également déposé un préavis de grève à partir du mercredi 24 octobre à 19h00 (17h00 GMT) et jusqu'au vendredi 26 à 08h00 (06H00 GMT). Les syndicats veulent lancer à la direction de l'entreprise publique ainsi qu'au gouvernement « un signal d'alarme » sur l'emploi et la réforme de la gouvernance du système ferroviaire à venir. « Il faut un changement radical de la politique de la direction de la SNCF, qu'elle cesse la casse du service public ferroviaire », dit la CGT.