Après dix-huit mois d’exploitation en Océanie, Gérard Ethève, le directeur général de la compagnie réunionnaise Air Austral est affirmatif : « La compagnie a réussi son pari de la desserte calédonienne. » Air Austral a le vent en poupe et l’a confirmé hier, chiffres à l’appui. Entre avril 2009 et mars 2010 (année d’exercice), la compagnie a transporté sur cette nouvelle desserte 9 800 passagers entre la Calédonie et la Réunion et 14 300 entre la Réunion et la métropole (aller-retour).
Après dix-huit mois d’exploitation en Océanie, Gérard Ethève, le directeur général de la compagnie réunionnaise Air Austral est affirmatif : « La compagnie a réussi son pari de la desserte calédonienne. » Air Austral a le vent en poupe et l’a confirmé hier, chiffres à l’appui. Entre avril 2009 et mars 2010 (année d’exercice), la compagnie a transporté sur cette nouvelle desserte 9 800 passagers entre la Calédonie et la Réunion et 14 300 entre la Réunion et la métropole (aller-retour).
« C’est déjà en augmentation depuis le 1er avril 2010, enchaîne Gérard Ethève. Nos estimations sur cette ligne d’ici le 31 mars 2011 sont de 16 000 passagers entre la Réunion et la Calédonie et de 23 000 entre la métropole et La Réunion, soit un bond de 24 100 à 39 000. »
Conclusion de la compagnie réunionnaise : ses services et ses tarifs plaisent aux Calédoniens. Et, pour ne pas voir fléchir ces bons résultats, Air Austral met le paquet en installant à partir du 5 février un rutilant Boeing 777-300ER sur la ligne Paris-Saint-Denis-Sydney-Nouméa, en remplacement du 777-200ER. « Vous aurez l’appareil le plus récent de l’entreprise », n’a pas manqué de souligner le directeur général d’Air Austral, qui assurait hier que les bon résultats de la desserte calédonienne sont « dans le droit fil » des prévisions de la compagnie, quoique « légèrement positifs ». Ce Boeing 777-300ER sera présenté lors d’un vol aujourd’hui autour de la Calédonie.
Ces bons résultats « sont dans le droit fil de nos prévisions »
Un très coûteux investissement pour Air Austral qui n’annonce pas, pour l’instant, de répercussion sur les tarifs de ses billets. « Bien sûr, plus de confort, de divertissements et de jeux à bord d’un appareil, c’est mieux. Mais le prix est certainement le facteur déterminant dans le choix d’une compagnie quand on veut voyager, répond Jean-Marc Grazzini, directeur commercial et marketing de la compagnie réunionnaise. Nous faisons et ferons toujours le maximum d’efforts pour être compétitifs. »
L’arrivée du Boeing 777-300ER permettra par ailleurs à la compagnie de doubler son emport de fret, qui devrait passer de 12 tonnes à 30 tonnes. « Le fret est loin d’être marginal pour nous, précise le directeur commercial et marketing d’Air Austral. D’autant qu’il y a un manque crucial de capacité de fret entre Paris et Nouméa. » Air Austral espère bien ouvrir une troisième liaison hebdomadaire dans les deux ans à venir.
A rebours d’un contexte aérien secoué, la compagnie réunionnaise affiche sa bonne santé et annonce ses 335 millions d’euros (40,2 milliards de francs) de chiffre d’affaires sur l’exercice 2009-2010, soit +19 % par rapport à 2008-2009. Air Austral ne compte pas en rester là et table sur 380 à 400 millions d’euros pour l’année d’exercice 2010-2011. La compagnie, qui emploie aujourd’hui 966 personnes, totalise 943 879 passagers embarqués sur l’année 2009-2010. Et chacun de ses indicateurs de trafic est à la hausse : +19 % sur le trafic long-courrier vers la métropole, +4 % sur le trafic régional dans l’océan Indien, et +17 % sur l’Asie, sans parler des bons résultats océaniens. Son prochain objectif : dépasser le million de passagers.
Source : Les Nouvelles calédoniennes – Bérengère Nauleau – 08 octobre 2010