Malgré le contexte actuel, votre Organisation Syndicale continue d’œuvrer afin d’améliorer nos conditions de travail. Il va sans dire que cet acharnement quotidien est souvent mis à mal du fait de la crise que nous subissons tous de plein fouet.

 

Masques chirurgicaux

 

Nous avons fini par avoir gain de cause et avons fait prévaloir la santé au profit de l’apparence de l’uniforme. Votre Organisation s’est révoltée à la dernière réunion du CSE du 16 juillet au sujet des masques en tissu qui ne protègent pas complètement et qui sont, il faut l’avouer, inesthétiques.

Un décret, paru le 10 juillet, oblige les passagers et le Personnel de Cabine à effectuer les vols munis de masques chirurgicaux. Il aura fallu la réunion du CSE et une prise de conscience de la Direction, pour qu’enfin, ces masques soient fournis aux Personnels Navigants, et soient rendus obligatoires à nos passagers ce 23 juillet dernier. Enfin !!

 

Hébergement

 

Concernant l’hébergement, nous sommes repassés au multi hôtel à CDG, et au « taxi brousse ». Néanmoins, nous avons pu obtenir l’arrêt des découchers au Hyatt, sachant que cet hôtel n’offre, pour le moment, aucune restauration, des boxes pour le petit déjeuner et n’a pas de service de navette. Sur ce point, la compagnie a été très réactive et peu d’équipages ont dû subir ces désagréments.

Au Pullman, le service « normal » du petit déjeuner reprend aujourd’hui, 10 août…

A Mayotte, il était prévu des découchers 3 nuits dispatchés entre le Maharadjah et le Rocher. Nous avons en toute logique posé un droit de véto sur l’hébergement en Grande Terre et avons demandé de trouver des alternatives sur Petite Terre lorsque le Rocher est saturé. Lorsque nous détaillons la fiche hôtel fournie par la DPNC, le Maharadjah ne remplit pas son contrat du fait de l’absence de fer à repasser dans les chambres, du non positionnement des PEQ côté cour et de la non-occultation complète par les rideaux mis en place.

Nous n’avons à ce jour, aucun retour du service achat sur d’éventuelles solutions permettant de ne pas prendre la barge et de rester sur Petite Terre. Là se trouve clairement le point noir de ces rotations. Connaissant la crise liée à la Covid-19 à Mayotte, faire prendre la barge aux collègues frôle l’inconscience …

Toujours est-il que les découchers 3 nuits à DZA ont disparus de nos programmations. En revanche, des équipages arrivant de CDG devront y effectuer une nuitée. La raison dépasse les prérogatives de la Compagnie et est liée à des contraintes de la DSAC.

 

Formateurs CCA

 

Le SNPNC-FO regrette que la Compagnie embauche en externe des formateurs pour son école de formation au CCA, sachant qu’en interne, le potentiel et les compétences sont présentes. Nous traversons un contexte où il n’y a pas de petite économie, où la disponibilité des salariés est grande en ces temps d’activité partielle. Nous encourageons donc Air Austral et sa filiale Mascareignes Développement, à qui « appartient » le centre de formation, à stopper ces embauches externes et à se pencher sur les CV en interne.

 

 

 

Suivi des mesures de l’APC / RCC

 

Les OS signataires de l’Accord de Performance Collective et de la Rupture Conventionnelle Collective ont rencontré le Directeur des Ressources Humaines le 6 août dernier. Un état des lieux de la réorganisation interne et des mobilités géographiques nous a été présenté et conforte le positionnement de la Direction.

La Direction Technique se réorganise ainsi que le service informatique et le service achat afin de créer une « coopération active interne ». De nouveaux postes sont créés, les fiches de postes et les compétences requises sont consultables sur Intranet. 

Deux postes sont pour le moment sujets à la mobilité géographique : un à CDG et le second à DZA. On nous apprend par la même occasion la volonté de la Direction de sous-traiter à 100% à Mayotte, CDG suivra-t-il ? Cela nous interpelle sur la possibilité donnée à EWA de se développer. Serons-nous amenés à louer nos 787 à la filiale d’Air Austral pour effectuer la ligne DZA-CDG ? Une ouverture d’une base Paris pour le personnel d’EWA ? Nous pressentons que notre périmètre d’activité est menacé et resterons vigilant sur cette potentielle évolution.

 

Au sujet de la RCC, après un mois de prospection, déjà 25 Personnels Sol, 8 PNT et seulement 8 PNC ont signé la Rupture Conventionnelle Collective. 26 candidatures sont encore en cours de traitement sans obligation qu’elles aboutissent à signature. Ce qui traduit bien que les conditions liées à cette rupture conventionnelle sont en deçà des espérances de la corporation PNC. Néanmoins, pensez à solliciter notre équipe pour vous conseiller et vous accompagner dans vos démarches !

 

Enfin, le SNPNC-FO a eu confirmation que l’activité partielle se poursuivra jusqu’au 31 décembre 2020. Cela implique qu’il n’y aura pas d’impact sur les salaires mensuels jusqu’à cette date, si ce n’est les mesures propres à l’activité partielle. En revanche, la Compagnie entend bénéficier du don du 13ème mois comme prévu dans l’APC. Point sur lequel nous sommes en total désaccord dans l’interprétation de l’accord. Nous vous informerons de la suite donnée au 13ème mois.

 

Aussi, la Direction s’est montrée très pessimiste sur l’avenir de la Compagnie. En effet, les ventes de billet sont en chute libre et ce n’est qu’à demi-mot que « la sauvegarde de l’entreprise » a été abordée. Est-ce lié aux prix des billets UU, sachant que la concurrence vend à perte ?

 

Devons-nous y voir une stratégie pour accepter les demandes futures de notre entreprise ou une réalité d’un avenir sombre ? Nous ne pourrons que nous appuyer sur les conclusions de l’expert-comptable pour se positionner sur les démarches futures …

 

 

Syndicalement,

  Votre équipe SNPNC