L'alerte Chikungunya est toujours en cours pour les escales de : FDF – PTP – PUJ – SDQ – SXM pour lesquelles les mesures de prévention sont en place depuis le 27 février 2014 : envoi de SMS, information au badgeage et dans le dossier de vol, mise à bord des répulsifs peau. L'alerte a été déclenchée le 8 mai pour l'escale de CAY.Situation épidémique de la maladie de CHIKUNGUNYA sur les escales de l'arc caraïbes et Cayenne en date du 08/05/2014:
– A Saint-Martin, la transmission virale est en diminution mais toujours présente
– A Saint-Barthélemy, la circulation du virus chikungunya reste faible mais présent
– En Martinique, le nombre de cas vu en ville reprend sa progression (témoignant de la poursuite de l'épidémie)
– En Guadeloupe, l'épidémie est en phase d'accélération depuis plusieurs semaines
– En Guyane, la circulation du virus reste modérée, bien que de nouveaux cas autochtones soit encore identifiés et un deuxième foyer est signalé à Cayenne (population non immunisée = risque épidémique probable)
source : CHSCT PNC AF
Qu’est-ce que le chikungunya ?
Le chikungunya est une arbovirose, c’est-à-dire une maladie virale transmise par un arthropode, qui dans le cas présent est un insecte : un moustique.
Présent en Afrique, en Asie du Sud-est, en Inde et dans l’Océan Indien (cf épidémie de la Réunion en 2005), il pourrait aussi atteindre l’Europe puisque l’un de ses principaux vecteurs, l’Aedes Albopictus, est installé dans le pourtour méditerranéen depuis quelques années.
Il se transmet d’homme à homme par l’intermédiaire de moustiques du genre Aedes notamment. Lors d’une piqûre, le moustique prélève le virus sur une personne infectée, et à l’occasion d’une autre piqûre, il le transmet à une personne saine. C’est pourquoi, le meilleur moyen de lutter contre la transmission du chikungunya est de se protéger individuellement contre les piqûres de moustique (vêtements longs, répulsifs cutanés, moustiquaires), et de ralentir leur reproduction en détruisant les gites larvaires les plus évidents (dessous de pots, déchets, gouttières).
La maladie se manifeste après une incubation de 4 à 7 jours en moyenne. Une fièvre élevée (supérieure à 38,5°C) apparaît brutalement, accompagnée de maux de tête, de courbatures ou de douleurs articulaires, qui peuvent être intenses, touchant principalement les extrémités des membres (poignets, chevilles, phalanges). D’autres symptômes peuvent également être associés, telle une conjonctivite, une éruption cutanée, des nausées.
L’évolution peut être rapidement favorable, si le malade répond bien au traitement symptomatique. Cependant, la maladie peut aussi évoluer vers une phase chronique marquée par des douleurs articulaires persistantes et incapacitantes
Il n’y a pas de traitement curatif contre le virus. Aucun vaccin n’a été finalisé et chaque symptôme est traité spécifiquement. Il est par ailleurs fortement déconseillé d’utiliser des traitements à base de plantes ou des substances qui n’ont pas été prescrites par un médecin traitant.