A la veille d'une grève de personnels de la compagnie Regional, la maison mère Air France se veut rassurante sur l'avenir de ses filiales au coeur d'une vaste réorganisation pour sauver le réseau court et moyen-courrier du groupe Air France.
A la veille d'une grève de personnels de la compagnie Regional, la maison mère Air France se veut rassurante sur l'avenir de ses filiales au coeur d'une vaste réorganisation pour sauver le réseau court et moyen-courrier du groupe Air France.
Le groupe Air France dispose de trois compagnies : Britair qui exploite des avions Bombardier, Régional qui exploite des Embraer et Airlinair, dont le PDG est Lionel Guérin, qui exploite des ATR.
Dans le cadre du plan de restructuration, il souhaite les regrouper au sein d'un pôle régional français et il a confié à Lionel Guérin le soin de cette réorganisation.
"Il est fondamental de réorganiser le réseau court et moyen-courrier d'Air France dont le pôle régional français représentait un tiers des pertes du court et moyen-courrier à la fin 2011 (160 millions d'euros) pour un retour à l'équilibre à la fin de l'année 2014", a déclaré à l'AFP Lionel Guérin.
Il souligne en outre qu'elles génèrent un important volume d'activité avec de nombreux vols essentiels pour les bassins économiques, pour l'aménagement du territoire, le maillage en France mais aussi en Europe.
Face aux inquiétudes des salariés, Lionel Guérin a assuré que le pôle régional "reste dans le groupe Air France et Air France reste majoritaire. Airlinair sera également un des actionnaires minoritaires".
Il a souligné que la recherche d'investisseurs publics ou parapublics avait pour but de "financer et contribuer au développement de marketing et à terme au renouvellement de la flotte".
En 2012, Airlinair, Regional, Britair comptaient 3.500 personnels.
"Nous comptons démarrer les opérations du pôle régional français début 2013. Il y a nécessité d'aller vite. La concurrence continue à s'installer rapidement nous devons riposter vite", a fait valoir M. Guérin.
Il s'est dit aussi convaincu que ce pôle "sera rentable et se développera".
Comme au sein d'Air France, il reconnaît toutefois qu'"il y aura du sureffectif, dû à la réorganisation du programme, que nous sommes en train de comptabiliser".
"Bien entendu, le traitement social sera effectué à l'identique de celui d'Air France", a-t-il assuré.
Il a confirmé que les négociations portaient sur une augmentation de l'efficacité économique de 15% du Pôle Regional Français.
Source : http://tempsreel.nouvelobs.com