Comme chaque début de mois, les PNC easyJet ont reçu leur bulletin de paie, et comme chaque début de mois depuis 2008, ces bulletins de salaire sont faux.
Comme chaque début de mois, les PNC easyJet ont reçu leur bulletin de paie, et comme chaque début de mois depuis 2008, ces bulletins de salaire sont faux.
Entre l'oubli du paiement de primes liées au 1er mai (easyJet ayant inventé le concept de la réserve PNC bénévole), l'utilisation de mauvais barêmes (obsolètes car datant d'années antérieures) concernant certaines activités, les oublis d'augmentation de salaire liée à des promotions, la lenteur du traitement des accidents du travail, les paiements en double d'autres activités, pour lesquels easyJet n'a toujours pas correctement organisé les modalités de remboursement, et qui vont à terme générer de l'impôt sur le revenu pour des sommes finalement dues à la Compagnie.
Cette situation a de très lourdes conséquences sur la vie de tous les jours pour nous PNC easyJet, en effet, une simple demande de crédit à la consommation peut être refusée, l'organisme de crédit émettant de sérieux doutes sur la véracité des bulletins de salaire. Comment obtenir un prêt immobilier quand certaines fiches de salaire affichent un net à payer à deux chiffres ou à valeur négative (car easyJet a aussi inventé le net à payer négatif !).
Au bout de quatre années de promesses d'amélioration de la gestion paie, la situation stagne et les problèmes demeurent, pire s'aggravent. Les différentes réunions organisées par la Compagnie, au cours desquelles des engagements "d'amélioration des process" ont été pris, n'ont pas permis d'apporter de solutions pérennes.
La Compagnie, dans un souci d'économies, ne souhaite pas la mise en place d'un service gestion paie en France pour ses 800 salariés, et s'entête à considérer que le service paie de Londres, en collaboration avec le prestataire extérieur émetteur des bulletins de salaire, effectuent un travail correcte. Force est de constater que ce travail n'est pas réalisé correctement.
Par conséquent, nous avons (à nouveau…) demandé la tenue d'une réunion afin de traiter des problèmes rencontrés, à l'issue de cette dernière nous pourrions être amenés à déposer un préavis d'arrêt de travail pour une période indéterminée.
