le Scara a-t-il l'intention de lancer un droit d'alerte auprès des pouvoirs publics en soulignant la situation menacée des 100 000 emplois du secteur.
le Scara a-t-il l'intention de lancer un droit d'alerte auprès des pouvoirs publics en soulignant la situation menacée des 100 000 emplois du secteur.
Ce matin lors d'un point avec la presse, Laurent Magnin (XL Airways), président du Syndicat des compagnies aériennes autonomes (Scara) et Jean-François Dominiak (Europe Airpost), vice-président, ont fait part de leur inquiétude sur le transport aérien sous pavillon français.
"Le premier pays touristique au monde perd un point de part de marché du transport aérien par an", soulignent-ils, pointant la mauvaise productivité des compagnies françaises, liée aux pressions fiscales et sociales propres à la France.
Aussi, le Scara a-t-il l'intention de lancer un droit d'alerte auprès des pouvoirs publics en soulignant la situation menacée des 100 000 emplois du secteur. Leur interlocuteur au gouvernement sera, entre autres, Frédéric Cuvillier, ministre délégué aux Transports, spécialiste du maritime qui connait bien la situation du pavillon français disparu sur les mers.
"Faute de réponse, nous envisagerons des solutions comme la délocalisation de nos entreprises vers d'autres pays européens", explique Laurent Magnin, "à moins que des solutions soient trouvées comme c'est le cas pour l'automobile, protégée par une TVA sur les importations d'Asie".
Le Scara qui regroupe 14 compagnies aériennes françaises, a mené plusieurs actions juridiques et notamment fait signer le décret sur les bases des compagnies étrangères en France qui oblige notamment easyJet et Ryanair à payer les charges sociales françaises.
Ce combat avait été l'objet d'un désaccord avec la Fnam, l'autre syndicat patronal, dominé par le groupe Air France. La Fnam n'avait pas pris position sur cette concurrence déloyale car Air France possède elle-même CityJet, une compagnie basée en Irlande.
source : http://www.pros-du-tourisme.com