La compagnie aérienne française Air Austral, très active depuis l’île de la Réunion, ainsi que plusieurs compagnies régionales chinoises étudient le lancement d’une route aérienne reliant l’île de la Réunion. Air Austral ne propose aujourd’hui qu’une seule destination asiatique, Guangzhou via Bangkok et grâce à un accord avec Air Madagascar.
La compagnie aérienne française Air Austral, très active depuis l’île de la Réunion, ainsi que plusieurs compagnies régionales chinoises étudient le lancement d’une route aérienne reliant l’île de la Réunion. Air Austral ne propose aujourd’hui qu’une seule destination asiatique, Guangzhou via Bangkok et grâce à un accord avec Air Madagascar.
Kong Quan, ambassadeur de Chine en France, a fait savoir lors d’une visite à la Réunion que « Plusieurs compagnies régionales chinoises ont lancé des groupes d’études sur les possibilités d’ouvrir une ligne directe vers la Réunion ». La nouvelle n’a pas dû plaire à Air Austral, qui travaille elle aussi à la mise en place d’une ligne reliant en vol direct la Réunion et la Chine, une ligne qu’elle a déjà effectué en vols tests vers Pékin et Shanghai en 2004 et 2005.
Une demande de droits de trafic entre la Réunion et la Chine a été présentée aux autorités chinoises par Air Austral fin 2010. Cette procédure qui peut prendre du temps (il a fallu deux ans pour qu’Air Austral obtienne les droits de trafic vers l’Australie) sera peut être plus rapide que prévu, si les ouvertures de droits se font de manière bilatérale.
Jusqu’à aujourd’hui, le réseau asiatique d’Air Austral ne comprend que Bangkok en Thaïlande, mais des accords avec Air Madagascar permettent à ses voyageurs de poursuivre vers Guangzhou, Air Madagascar reliant Antananirivo à Guangzhou via Bangkok.
En 2010, seuls 300 Chinois ont foulé la terre de la Réunion, mais la hausse du niveau de vie dans l’Empire du milieu laisse présager une hausse de la demande vers l’île de la Réunion. En 2010, un million de Chinois ont visité la France et 100 000 étudiants chinois se sont inscrits à l’apprentissage du français, a rappelé l’ambassadeur de Chine lors de sa troisième visite à la Réunion.